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Critique de AliceNeverland


J'avais beaucoup aimé découvrir cette saga familiale avec le premier tome, Alice, paru en début d'année. Alice m'avait totalement séduite, et Ariane, sa fille, laissait déjà transparaitre un fort caractère qui me donnait encore plus envie d'en découvrir la suite.

J'ai pourtant connu bien plus de difficultés à rentrer dans ce tome, comparé au premier. Peut-être y avait-il le goût de la découverte en moins, mais dans tous les cas j'ai eu beaucoup de mal à apprécier complètement Ariane. Très libre, très féministe (bien trop par moment d'ailleurs), elle sait ce qu'elle veut et fait tout pour l'obtenir, parfois en dépit du bon sens.

Ariane vit à cette période, en 1933, où les femmes commencent à vouloir s'émanciper de cette société patriarcale. Émergence du féminisme, indépendance de la femme, Ariane est à fond dans ces principes. C'est une passionnée, une battante, elle se donne à cent pour cent dans tout ce qu'elle entreprend, quitte à se mettre de nombreuses personnes à dos, y compris sa famille. Et c'est ce que j'ai eu le plus de mal à apprécier chez elle. Je n'ai pas réussi à la comprendre, et je me suis même parfois complètement détachée d'elle.

Pour autant, elle ne m'a pas totalement laissée de marbre. Les difficultés qu'elle va rencontrer sont très dures, mais très touchantes, et j'ai eu énormément de compassion pour cette femme. La vie ne lui offre que peu de répit, et sans les buts qu'elle se fixe continuellement, elle aurait pu décrocher totalement. On espère ardemment qu'elle s'en sorte, et c'est bien cela qui m'a fait poursuivre l'histoire.

En dehors d'Ariane, Dominique Drouin a encore une fois su me subjuguer. La façon qu'elle possède de dépeindre cette période est vraiment remarquable ; ce sont de véritables tableaux qu'elle nous livre, et j'ai véritablement aimé découvrir cette époque à travers ses yeux.

En définitive, j'ai été moins enjouée par Ariane que par Alice ; en fait je me suis sentis moins proche d'elle que de sa mère. Pour autant, elle m'a énervée comme elle m'a énormément touchée, j'ai aimé son évolution petit à petit, mais je n'ai que peu apprécié son caractère trop téméraire, trop indépendant qui faisait bien trop "guerrière amazone". Heureusement, Dominique Drouin nous ravit de ses descriptions, et c'est bien ce qui m'aura le plus marquée dans ce tome.
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