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Critique de Erik35
BIENVENUE EN ENFER !
Les Changelings sont des pièges que l'on retrouve dans les écrits irlandais, et écossais. On y raconte que les fées, par malice et curiosité, n'hésiteraient pas à enlever les bébés des hommes, dans le but de s'amuser. En substitution, les fées placeraient alors un Changeling à la place du nouveau-né enlevé.
La forme d'un Changeling peut changer d'un récit à l'autre, mais la plupart du temps, un Changeling prend la forme d'un bébé fée, ou d'un bout de bois enchanté. le sortilège veut ensuite que cette substitution fasse totalement illusion auprès des parents, alors persuadés d'avoir leur enfant à côté d'eux.
...
Les meurtres se suivent et se ressemblent...
Après avoir reconnu la malheureuse Lizzie - une amie et danseuse du cabaret où Sheela se produit -, c'est au tour de la jeune femme pour laquelle Rob en pinçait, l'adorable Janet : le monstre ne s'en prend décidément qu'à des jeunes femmes sans défense mais il les massacre toujours de la même horrible manière, non sans les avoir ensuite marquées à la joue d'un trait au scalpel qui semble dessiner quelque bizarre symbole...
Cette première mort tragique aura tout de même permis à Crubby de reconnaître l'officier qui fut à l'origine de l'ordre de massacre qui emporta son père puisque cet homme est aussi le juge qui instruit cette lamentable affaire. le jeune garçon ne peut cependant rien faire pour se venger. Alors, il s'occupe comme il le peut à retrouver une certaine propriété d'un homme de la haute qu'il avait précédemment suivi (voir l'album précédent). Heureusement pour lui, le vieux mendiant fantasque qui est devenu son ami dans cette ville insalubre et sombre le surveille de près, se doutant que notre vaillant garnement est sur le point de se fourrer dans une sale affaire.
Se faisant passer pour un petit ramoneur, Scrubby parvient à pénétrer discrètement dans les étages de cette immense et angoissante baraque dans laquelle il voit de bien étranges choses et repère même, dans les caves, un club des enfers des plus sépulcraux... Mais des cabriolets semblent en approche et sur l'un d'eux... Un vieil ennemi ! Vite, il est temps de se cacher afin d'assister à la suite luciférienne de cette histoire...
Quatrième et avant dernier album de cette série "Le Changeling", du nom de cette antique légende celtique, celui-ci sonne l'heure du futur dénouement. Et si l'un des mauvais semble devoir y trouver une fin terrible - en récompense d'une bonne action parfaitement gratuite de notre petit compagnon - on suppose évidemment que le plus difficile, le plus dangereux reste à venir. On notera aussi l'hommage à peine voilé au créateur de Peter Pan (auquel il était clair que cette série faisait référence), que Scrubby croise, sans le reconnaître, dans les rues de Londres.
Si le style de Pierre Dubois est reconnaissable entre mille, que sa propension à nous embarquer dans des histoires complètement folles mais auxquelles on se prend à croire est pleinement avérée, le dessin de Xavier Fourquemin sert le propos à merveille et tout, du moindre détail du décor au vues plongeantes sur ce Londres ancien en passant par les portraits de personnages tous plus convainquant les uns que les autres avec ce trait stylisé proche de la caricature mais pourtant très crédible dans l'ambiance de l'album. Un réussite vraiment très agréable à lire et à relire, pourvu qu'on ait un peu gardé de son âme d'enfant.
Les Changelings sont des pièges que l'on retrouve dans les écrits irlandais, et écossais. On y raconte que les fées, par malice et curiosité, n'hésiteraient pas à enlever les bébés des hommes, dans le but de s'amuser. En substitution, les fées placeraient alors un Changeling à la place du nouveau-né enlevé.
La forme d'un Changeling peut changer d'un récit à l'autre, mais la plupart du temps, un Changeling prend la forme d'un bébé fée, ou d'un bout de bois enchanté. le sortilège veut ensuite que cette substitution fasse totalement illusion auprès des parents, alors persuadés d'avoir leur enfant à côté d'eux.
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Les meurtres se suivent et se ressemblent...
Après avoir reconnu la malheureuse Lizzie - une amie et danseuse du cabaret où Sheela se produit -, c'est au tour de la jeune femme pour laquelle Rob en pinçait, l'adorable Janet : le monstre ne s'en prend décidément qu'à des jeunes femmes sans défense mais il les massacre toujours de la même horrible manière, non sans les avoir ensuite marquées à la joue d'un trait au scalpel qui semble dessiner quelque bizarre symbole...
Cette première mort tragique aura tout de même permis à Crubby de reconnaître l'officier qui fut à l'origine de l'ordre de massacre qui emporta son père puisque cet homme est aussi le juge qui instruit cette lamentable affaire. le jeune garçon ne peut cependant rien faire pour se venger. Alors, il s'occupe comme il le peut à retrouver une certaine propriété d'un homme de la haute qu'il avait précédemment suivi (voir l'album précédent). Heureusement pour lui, le vieux mendiant fantasque qui est devenu son ami dans cette ville insalubre et sombre le surveille de près, se doutant que notre vaillant garnement est sur le point de se fourrer dans une sale affaire.
Se faisant passer pour un petit ramoneur, Scrubby parvient à pénétrer discrètement dans les étages de cette immense et angoissante baraque dans laquelle il voit de bien étranges choses et repère même, dans les caves, un club des enfers des plus sépulcraux... Mais des cabriolets semblent en approche et sur l'un d'eux... Un vieil ennemi ! Vite, il est temps de se cacher afin d'assister à la suite luciférienne de cette histoire...
Quatrième et avant dernier album de cette série "Le Changeling", du nom de cette antique légende celtique, celui-ci sonne l'heure du futur dénouement. Et si l'un des mauvais semble devoir y trouver une fin terrible - en récompense d'une bonne action parfaitement gratuite de notre petit compagnon - on suppose évidemment que le plus difficile, le plus dangereux reste à venir. On notera aussi l'hommage à peine voilé au créateur de Peter Pan (auquel il était clair que cette série faisait référence), que Scrubby croise, sans le reconnaître, dans les rues de Londres.
Si le style de Pierre Dubois est reconnaissable entre mille, que sa propension à nous embarquer dans des histoires complètement folles mais auxquelles on se prend à croire est pleinement avérée, le dessin de Xavier Fourquemin sert le propos à merveille et tout, du moindre détail du décor au vues plongeantes sur ce Londres ancien en passant par les portraits de personnages tous plus convainquant les uns que les autres avec ce trait stylisé proche de la caricature mais pourtant très crédible dans l'ambiance de l'album. Un réussite vraiment très agréable à lire et à relire, pourvu qu'on ait un peu gardé de son âme d'enfant.
