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Critique de Donderry


Il y a des auteurs qu'on aime suivre parce qu'ils ont un ton particulier. Chez Alma, j'en suis plusieurs, dont A. Dudek. Qui m'a étonnée dans le premier chapitre de ce nouveau livre : tout commence en effet comme un reportage de C. Hondelatte. Une jeune fille a disparu sans laisser de traces : crime ou fuite ? Il faut presque deux ans d'enquête pour se rendre à l'évidence : Céline Carenti est introuvable. Sa famille continue à vivre tant bien que mal face à ce deuil impossible. Et le ton Dudek arrive, chapitre 2, à partir du moment où l'auteur se focalise sur Jules, le frère de la disparue. On suit dès lors Jules, un jeune homme de 20 ans, qui s'est installé dans l'ancien appartement de Céline. Jules est un beau personnage, attachant et énervant, doux rêveur et gros menteur. Il a quand même inventé qu'il avait un cancer pour que ses amis lui fichent la paix ! A cause d'un série de paires de chaussures très chères, que Céline n'aurait pas pu s'offrir, il se met à enquêter sur sa soeur. Il remplit des blancs et se remplit lui-même. L'auteur, lui, suit avec bienveillance et humour les aventure de cet adolescent qui apprend à être " grand "... Roman des deuils impossibles, Les vérités provisoires et surtout, pour moi, une roman-métaphore sur le passage à l'âge adulte. Très fluide, très maîtrisé, le livre se lit d'une traite !
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