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Critique de isabelleisapure


« Mon père n'est pas mon géniteur. »
Certes, les mots ont été différents, plus accessibles à la compréhension d'un enfant de 10 ans, mais le fait était là, implacable, son papa n'était pas son vrai papa.
La vie de Nicolas en a été chamboulée. Il aimait bien sa vie avant, un village de 550 âmes, des cabanes dans les arbres, le souffle du vent, le chant des oiseaux, les cloches de l'église, le coq qui s'égosille.
« On me préservait vaillamment du mauvais bruit des mauvais jours. »
Il aimait jouer avec maman où écouter l'histoire du soir. En général papa arrivait à la fin du livre, un bisou sur le front : « Bonne nuit bonhomme. »
Après le séisme des mots, Nicolas se souvient du jour où son père l'avait emmené visiter son usine, le seul vrai moment de complicité.
Devenu grand, l'enfant aura envie d'accoler un nom et un visage au mot papa.

J'ai adoré ce court roman qui traite du sujet grave de la quête quasi impossible de ses racines lorsqu'on doit la vie à un donneur anonyme de gamètes.
Humour, tendresse et nostalgie cohabitent harmonieusement tout au long du texte.
L'enfant ne juge pas, il accepte.

« On fait parfois des vagues » est un roman qui, outre le sujet de fond, fleure bon l'enfance, joliment rehaussé par le point de vue souvent pertinent d'un petit garçon en quête de (re) père.

Merci à NetGalley et aux Editions Anne Carrière.
#Onfaitparfoisdesvagues #NetGalleyFrance
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