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Critique de Davalian


Nous y sommes arrivés : le roi gorille marque le dénouement du cycle Africa. Ce neuvième album de la saga Djinn ressemble beaucoup à la fin du cycle ottoman : le Trésor. Hélas ce constant est un peu décevant.

Après plusieurs albums de grande qualité, nous pouvons constater ici une baisse de régime assez sévère. le scénario fait une nouvelle fois appel à la piste (l'excuse pourrait-on dire) du fantastique. Cet air de déjà vu est franchement décevant et l'on s'attendait à mieux. Il est possible que vous appréciiez le ton de cet album, les parallèles mais il est aussi possible que vous n'y voyez ici qu'une simple redite et une manière honteuse de terminer une histoire en passant par la petite porte.

La quête de la perle noire, les aventures de Motta et celles de Kim Nolan… tout cela est franchement trop simpliste et difficile à apprécier. En finir aussi rapidement et aussi simplement serait presque crime tant l'attente était grande.

Les dessins permettent d'atténuer quelque peu ce constat. Comme d'habitude, Ana Miralès nous régale avec un talent qui joue avec les ambiances. Certaines scènes érotiques n'apportent rien et viennent plutôt gâcher le plaisir. Pourquoi fallait nous en accorder ? En tous cas, c'est bien le talent de la dessinatrice qui sauve l'album du désastre, notamment lors des passages consacrés au roi gorille.

Une nouvelle fois, voici un dénouement qui déçoit. Peut-être est-ce là l'effet recherché ? Il n'en demeure pas moins que le voyage vers l'Inde qui nous est proposé reste tentant, bien que se fin peut déjà nous inquiéter…
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