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Critique de TheWind


Panem et circenses.

Que demande le peuple ? du pain et des jeux de cirque, dit l'expression latine.

C'est bien plus que cela que nous offrent Dufaux et Delaby avec cette excellente série « Murena ». Et comme dit l'expression populaire, on a en pour nos sesterces ! Non ? C'est pas comme cela qu'on dit ? Peu importe. D'autant plus qu'en ce qui me concerne, je n'ai rien payé, j'ai emprunté les huit premiers tomes à la médiathèque municipale.
Revenons à nos brebis ...(Tsss, tsss, je vois d'ici votre tête. Vous vous demandez si elles sont galeuses les brebis.. Bah forcément, dans ce genre de saga tragico-dramatique, y'en a toujours !) )
Bref. Murena est une bande dessinée de grande qualité tant au niveau historique que graphique. A faire pâlir d'envie ceux qui croyaient encore que rien ne vaut la douceur angevine …
Ici, Rome s'étale dans toute sa splendeur, dans toute sa décadence.
Hop là, j'ai bien envie de vous infliger à nouveau deux locutions latines qui collent parfaitement au sujet et tant pis si ça fait prétentieux..
Roma invicta.
Roma mortis.
Ces deux là résument parfaitement la situation.
Rome invincible. Rome cadavérique. Juste en deux locutions latines, j'ai presque tout dit ! Merveilleux !
Que vous dire d'autre ?
Que j'ai aimé me nicher derrière les piliers grandioses au marbre dur du palais impérial pour épier les moindres faits et gestes des patriciens conspirateurs et au passage admirer Néron, ce grand César, à la fois homme et Dieu, mais tellement haïssable aussi !
Que j'ai aimé m'enhardir dans les rues étroites et glauques d'une Louve cruelle et sans merci.
Que j'ai aimé contempler du haut de la colline le ciel de Rome, passant d'un bleu limpide et froid à un gris ténébreux, pour finir rougeoyant et brûlant.
Que j'ai tremblé de suivre les combats à mort des gladiateurs esclaves.
Que j'ai aimé me draper de la stola des femmes même si ces dernières sont bien promptes à l'ôter.
Que j'ai aimé suivre Lucius Murena, jusqu'en Gaule même, que j'ai même osé l'encourager dans sa quête de vengeance inextinguible.
Que je vais de ce pas me plonger dans le neuvième tome, début d'un nouveau cycle et voir, peut-être, Rome renaître de ses cendres.
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