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Critique de Alfaric


Les auteurs piochent dans tout ce qui s'est autour des vampires dans les années 1980/1990 ("Les Chroniques des vampires", "World of Darkness", "Génération perdue", "Blade"…), bref dans l'urban fantasy, pour nous livrer un thriller gothique glissant logiquement du polar de bonne facture à l'horreur en bonnes et dues formes, sur fond de guerre de l'ombre entre faction vampires, de vengeance millénaire et de vendetta familiale… C'est réalisé sur fond d'esthétique pornochic lorgnant sur les classiques du BDSM. Déjà que Jean Dufaux aime bien les scènes de cul, là avec un Enrico Marini expert en beaux-gosses musclés et en belles-gosses dénudées, les deux compères s'on donne à coeur joie régalent ! Donc on est aussi dans la bit-lit…
La qualité des graphismes du dessinateur italien saute aux yeux (malgré quelques erreurs anatomiques ça et là, mais on fermera les yeux dessus hein ^^) : une métropole décatie digne des plus sombres heures de Gotham City, des vampires sauvages violents et sexy, des vampires civilisés décadents et corrompus… Les scènes d'action très classe font penser aux films de Luc Besson genre "Nikita" et "Léon" avant de lorgner sur les franchises "Matrix" et "Underground" ensuite…


La dernière planche du cycle est très classe, et c'est dommage qu'on ait dû subir en cours de route les errements du scénario avant d'en arriver là (Syndrome Dufaux).
Dans la lutte anti-vampires, l'inspecteur Spiaggi du New York Police Department marche dans les pas de l'inspecteur Gordon du Gotham City Police Department, alors qu'Aznar Akaba et Vicky Lenore reprennent le cuir rouge des rapaces pour marcher eux dans les pas de Blade et Vampirella. Tout était là pour une belle saison 2, mais il a été préféré de réaliser un hors-série complètement dispensable pour exploiter le filon jusqu'au bout sans trop se fouler… C'est quand même du gâchis d'avoir fait ça au travail du talentueux Enrico Marini !
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