AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Peteplume


Dans ce tome-ci, comme le titre l'indique, on s'intéresse à Suzanne, la dernière née de la famille Pasquier. Suzanne s'est dédiée au théâtre et y montre un talent qui n'a d'égal que sa beauté. Comme chacun de ses frères et soeurs — sauf peut-être Ferdinand qui, depuis le Notaire du Havre, est le plus terne de la fratrie— Suzanne vit pleinement sa passion jusqu'à ce que, pour des raisons financières, son metteur en scène la remplace dans le premier rôle qui lui revenait de droit. Suzanne se réfugie alors chez les Baudoin, une famille idyllique, ce qui lui permet de ne pas sombrer dans la colère et peut-être la dépression.
De tous les romans de la Chronique, c'est le premier qui m'a vraiment déçue. Duhamel décrit fort bien le milieu du théâtre parisien et complète le portrait de Suzanne qui est peu apparu jusque alors. Elle est jolie, intelligente mais si immature que ça frise la caricature pour être complètement convainquant. le milieu de vie campagnard des Baudoin, l'harmonie qui règne dans leur famille en dépit des rivalités de trois frères qui s'éprennent de Suzanne m'a aussi paru trop beau pour être vrai.
J'ai retrouvé, bien sûr, l'écriture perlée de Duhamel mais le propos m'a semblé beaucoup moins pertinent que celui des romans précédents. Il reste la peinture de moeurs. On comprend par exemple, que le milieu artistique, à l'image de la société, n'est pas exempt de corruption de bassesses et de manipulations mais, le personnage de Suzanne est moins réaliste que celui de Laurent ou de Cécile par exemple, moins attachant aussi et ses mésaventures ne m'ont pas émue avec la même intensité.
J'enchaîne sans tarder avec le portrait de Joseph et de sa passion qu'est l'argent (et la réussite sociale) avec néanmoins grand enthousiasme.
Commenter  J’apprécie          170



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}