AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de koalas


Boulot, métro, dodo, c'est pas une vie pour Alexandre
qui vole très tôt de ses propres ailes... les commerçants de son quartier.
Viré de l'école, réformé, réfractaire au travail,
en 68, le rebelle envoie des pavés sur les CRS.
" Sous ma peau blanche, je suis un indien ! "Ni dieu, ni maître" dit mon tatouage! Un apache, oui... mais des barrières."
Dans son sac, plus d'un tour de tournevis et de pied de biche
lui ouvrent toutes les portes des bagnoles,
des appartements,
mais aussi celle de la taule
où il rencontre des frangins qui l'affranchissent.
Alex agile comme un chat de gouttière
gravit rapidement les marches et les étages de la grande truanderie,
braquage et tout le tralala.
Recherché par toute les polices de France et de Navarre
il prend la poudre d'escampette
Viva Mexico !
Luxe, sexe et farniente jusqu'à épuisement du magot.
Puis retour à Paname pour de nouvelles mésaventures...
Fallait oser le pseudo d'Alexandre Dumal mais il lui va comme un gant
puisque comme le comte de Montécristo, il s'est rendu comte de... Rien
Le trou, il l'a bien connu et décrit comme José Giovanni et Edward Bunker.
Pour Alex le rebelle, écrire, c'est s'évader
alors en taule, au lieu du travail obligatoire qui le rebute,
il se met à écrire frénétiquement, à lire avidement
et les histoires et anecdotes à raconter ne manquent pas.
Il est reconnu dans le milieu... du polar par Jean-Patrick Manchette.
La biographie de Charles Maestracci invite donc naturellement à l'évasion
Je m'appelle reviens, j'y retourne illico !
Commenter  J’apprécie          380



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}