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Critique de GoodBooksGoodFriends


Voilà j'ai terminé le comte de Monte-Cristo...
Et je me sens toute vide parce que... le Comte quoi ! 💖

C'est incroyable de me dire que j'ai attendu des années avant de lire ce roman et qu'il a fallu que ma fille ait une évaluation dessus à la rentrée pour que je m'y plonge ! Nous voila donc parties l'une et l'autre dans notre roman pendant les vacances de Noël, pour elle les 350 pages de la version abrégée de L'Ecole des Loisirs, pour moi les 1.680 pages des nouvelles éditions Pocket Classique ; et un planning s'étalant sur 14 jours.

Dès le moment où j'ai rencontré Edmond Dantès, avant même qu'il ne devienne le Comte (à prononcer avec toute la déférence et l'admiration pouvant entrer dans ces deux mots 😍) ; avant même qu'il ne devienne le Comte donc, j'ai senti chez Edmond Dantès une capacité à s'attacher mon coeur à tout jamais.

J'ai tremblé pour lui, j'ai souffert avec lui dans son cachot lorsque, victime de la jalousie et de la malfaisance d'hommes moins dignes que lui, il croupissait dans son cachot d'If et voulait en finir. Je l'ai encouragé à garder espoir et je l'ai suivi lorsqu'il a enfin quitté sa geôle.

Je l'ai observé exécuter sa vengeance, étendre son empire, revenir dans la vie de ceux dont il voulait se venger ; car ce n'est plus qu'à ça qu'il aspirait mon Edmond devenu le Comte, la vengeance. Je l'ai vu tisser sa toile, patiemment, minutieusement, Machiavel faisant pâle figure à côté de lui, attendant d'y prendre au piège ses cibles.

Tous les jours, je n'avais qu'une hâte : me replonger dans les aventures du Comte, retrouver ces personnages bien trempés, ce rythme accrocheur, ces mille et une connexions entre passé et présent, entre amis et ennemis.

J'ai trouvé le récit moderne pour un texte publié en 1844, les personnages de la société parisienne ne sont d'ailleurs pas si loin de certaines personnes que l'on peut encore rencontrer de nos jours, les premières descriptions d'Albert de Morcerf m'ont fait sourire plus d'une fois. Eugénie Danglars (#teameugenieforever) m'a particulièrement plu, elle qui apporte à ce roman une touche de féminisme, voulue ou non par Dumas, je suis bien incapable de le dire.

Et last but not least, cette lecture m'a procuré le plaisir immense d'entendre ma fille me dire à propos de ses chapitres du jour "J'ai kiffé" et m'appeler au travail pour me dire "Maman il faut qu'on parle du Comte de Monte-Cristo avant que je reprenne ma lecture".
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