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Critique de myrtigal


Ça y est.
Je viens de refermer ce tome II, et je crois pouvoir dire sans exagérer que j'ai refermé avec lui une partie de moi. Comme pour le tome I, ma critique sera ni raisonnée ni rationnelle. Je laisserais simplement libre cours à mes sentiments, et Dieu sait qu'il y en a beaucoup.
Par où commencer ? le fond ? la forme ? Je ne sais pas.
Ah, quelle belle idée m'a pris ce jour de janvier ou j'ai décidé d'emprunter le Comte de Monte-Cristo à la bibliothèque... Si j'avais su l'impact qu'il aurait sur moi je l'aurais lu il y a des années.
Y a-t-il un seul défaut dans ce roman ? Y a t-il une seule chose qui le ternisse aussi minime soit-elle ? Je cherche et je ne vois pas. Chaque mot, chaque phrase, chaque lieu, chaque scène, chaque personnage, chaque dialogue, chaque description, tout absolument tout m'a transcendé, tout m'a heurté de plein fouet, en pleine figure et en plein coeur. Tout m'a chamboulée. Tout a été grandiose.
Alexandre Dumas est-il un génie ? le soleil se lève t-il à l'est ?
Mais essayons de retrouver nos esprits et de revenir à ce fameux tome II. On entre de plain pied au coeur de la gigantesque vengeance orchestrée par Edmond, on en voit les rouages s'enclencher et on s'en délecte délicieusement. On avance avec Edmond, mais aussi avec Maximilien, Valentine, Albert et tous les autres personnes qui gravitent autour de lui dans cette nouvelle "vie" parisienne qu'il s'est construite. Et à beaucoup d'entre eux on s'attache.
Néanmoins on a qu'une hâte ; découvrir de quelle manière Edmond va-t-il anéantir Fernand, Danglars et Villefort. Mais en même temps qu'on ne veut pas voir cette histoire se terminer, ni quitter cette merveilleuse aventure, on est pressé de voir leur chute. Et une fois celle-ci arrivée — un par un, car Edmond est minutieux —, on se sent apaisé que justice soit enfin faite.
Edmond lui, ne se sent pas tout a fait apaisé, parce que certains imprévus sont venus se glisser dans son plan rodé, et lui l'âme pure qu'il est, ça l'atteint. Alors il essaie de trouver d'autres bienfaits à accomplir, ne se rendant pas compte qu'il en a déjà tant fait et tant donné, et que les dommages collatéraux survenus ne sont que le fait des méchants eux-mêmes.
Et puis les deux dernier chapitres ont fini de m'achever. Cette fin où l'on retrouve cette innocence qui définissait tant Edmond au début, où l'on voit dans son coeur plus encore qu'auparavant, et on est bouleversée mais heureux qu'il ait enfin trouvé l'amour et la paix auprès d'une personne dont on ne soupçonnait pas l'importance au début de l'histoire (et lui on plus).
Je pourrais parler de ce roman en long en large et travers des heures durant tellement il m'a remué, bouleversé, enchanté, charmé. Dumas a construit avec une extraordinaire virtuosité et une maitrise implacable l'un des plus grands romans de la littérature française. Car pour moi, il y a absolument tout dans ce roman.
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