AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de carolectrice


Dans ce très court texte méconnu et inclassable, Duras livre des bribes de réflexion, d'abord sous la forme d'un dialogue avec Yann Andrea Steiner, écrivain qui fut son amant, alors qu'elle est malade. L'auteure évoque l'écriture qui, si elle n'a jamais sauvé personne, sert à savoir écrire. Elle parle de la mort, de l'oubli, de l'amour, de ses amants, de la Chine, comme si, à l'approche de la mort lui revenait par saccades tout ce qu'elle n'a pas su dire, du moins pas comme ça, pas nu comme ça. Le tout est écrit avec des indications de temps (dates, "plus tard", etc.) sous la forme d'un journal qui court de novembre 1994 au 1er août de l'année d'après, au bout de quelques pages elle dialogue avec elle-même, essayant par l'écriture d'échapper au néant qui menace de la dérober à son amour et au monde. Très beau et touchant, comme d'habitude.
Commenter  J’apprécie          30







{* *}