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Critique de StCyr


Mountolive est le troisième mouvement du Quatuor d'Alexandrie. Par le biais d'un regard externe et omniscient la narration se concentre sur le personnage éponyme, ambassadeur britannique au Caire, dont la figure était à peine esquissée jusque-là dans les deux premiers volumes. Ce faisant le récit remonte aux origines, à des événements antérieurs à ceux qui occupent Justine et Balthazar. Ainsi, l'intrigue nous apparaît sous un prisme différent, le dévoilement se fait plus précis, mais le lecteur quelque peu échaudé devine que peut-être il n'en a pas fini avec tout ce jeu des apparences, ce chausse-trappe narratif. Plusieurs personnages dont l'ambassadeur en sont eux-mêmes pour leurs frais. Ce qui semblait n'être qu'intrigues amoureuses et tromperies triviales, bien que surprenantes, prend le tour d'un vaste complot politiques mettant aux prises les autorités égyptiennes, les représentants de la couronne britannique et certains notables coptes.

Mountolive propose donc un éclairage nouveau sur les évènements qui marquent les deux premiers volets du Quatuor en présentant les ressorts profonds qui ont conduits les figures de ce vaste palimpseste littéraire à leurs actes fatals. A l'orée du dernier opus, Cléa, le lecteur, une nouvelle fois désarçonné, se campe derechef sur ses jambes, préparé à l'ultime assaut, attendant le signal de l'arbitre Durell : « En garde ! », « Prêts ? », « Allez ! ».
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