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Critique de latina


Il est 4h du matin. Je n’arrive plus à dormir. Je suis assise devant la TV éteinte, et ma tête est pleine de ces massacres. Mon cœur est lourd, lourd, lourd.
Et pourtant une petite lumière veille, tout au fond. Une petite lumière qui me vient de Normandie, de ce doux pays de Caux dont je viens de lire 4 nouvelles. Elles sont passées très vite, ces petites histoires, mais elles m’ont replongée dans ces vacances si brèves, dans cet été si calme, où les galets, les falaises et les immenses champs cultivés se reposaient sous un ciel si fort, si présent.


Pourtant, Bussi et Duplessy-Rousée m’ont agacée par leur style trop commun. Le premier raconte les mésaventures d’un couple vieillissant, venu quelques jours dans un gîte tenu par un propriétaire bourru et mystérieux. Une armoire normande trône dans la chambre, et ça sent mauvais...La deuxième place son histoire aux Petites Dalles, au bord de la mer. C’est une espèce d’enquête à partir d’ossements découverts dans une cave. Cela ne m’a pas du tout passionnée.
Par contre, j’ai découvert avec plaisir Benoit Duteurtre dans ses « scènes maritimes », où il se raconte, adolescent, le long des plages du Havre à Etretat, et surtout sa plongée dans l’atmosphère d’un autre âge de l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille, accompagné des ombres de Flaubert, Hugo, Maupassant et Maeterlinck.
Et enfin Philippe Huet, lui aussi natif du Havre, m’a transportée dans l’été 36, lors des fameux premiers congés payés, et où un adolescent de 15 ans éprouve ses premiers émois qui s’avèreront dangereux...


Lire ces 4 nouvelles m’a replongée en France, particulièrement sur la côte normande pas si éloignée de mon pays. Je salue l’opération « Lire à la plage » qui, en demandant à ces auteurs originaires de Seine-Maritime d’écrire une nouvelle avec cette thématique, renouvelle mon amour pour ce pays si beau, à la lumière changeante et aux gens – râleurs, oui – mais si proches de moi dans mon cœur.
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