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Critique de cuisineetlectures


Depuis la mort de sa mère, Harold a ses petites habitudes, il se pend deux fois par semaines. Il porte un regard innocent sur la société, un rien l'effraie, il est malléable, à cinquante ans, il ne connaît rien de la vie. Alors comment va-t-il se dépêtrer face aux évènements qui viennent chambouler sa vie monotone ? A peine vient-il de se faire virer de son poste de vendeur au rayon charcuterie, qu'une voisine lui confie son fils Melvin, âgé de onze ans et surdoué. C'est le genre de gamin qui a des connaissances très poussées dans tous les domaines mais fait preuve d'un cynisme et d'un manque de tact systématique. Durant cinq jours, il va embarquer Harold dans la recherche de son père dont il ne connaît que le nom, Jérémiah Newson. Au cours d'une balade assez extravagante dans la société anglaise à travers tout le pays, ils rendent visite à cinq hommes qui portent ce nom.
Einzlkind porte un regard décalé sur toutes les situations rocambolesques qui jalonnent ce périple mais le ton n'est jamais méchant. Pourtant, je me suis terriblement ennuyée tant les personnages sont caricaturaux et passé le charme singulier des premiers chapitres, je me suis lassée des personnages et des situations trop extravagantes pour être drôles et j'ai terminé Harold uniquement car on me l'avait très gentiment offert.
C'est la première fois que je suis déçue par un roman édité par Actes Sud, c'est dommage, j'étais heureuse de découvrir un roman original écrit par un philosophe allemand qui se cache derrière le pseudonyme d'Einzlkind.

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