Omerta

Lire un R.J. Ellory c'est comme regarder un Tarantino, on ne peut pas être déçu. Et tout comme un Tarantino, l'histoire se termine en apothéose sur les dernières pages. Omerta ne fait pas exception. Ce roman dense relate les (més)aventures de John Harper entre le jour où sa tante qu'il n'a pas vu depuis longtemps le contacte depuis New-York jusqu'à la veille de Noël. Entre ces deux dates ? Pas beaucoup plus d'une semaine ! Mais un sacré paquet d'emmerdes que cet écrivain/journaliste un peu raté n'avait vraiment pas prévues ! Pourquoi ? Parce que son père, Edward Bernstein, qu'il croyait mort, est un patron de la pègre New-yorkaise et qu'il est sur un lit d'hôpital entre la vie et la mort. Pas facile à assumer, surtout qu'en on découvre petit à petit les magouilles de son paternel et que les seules personnes auxquelles on peut faire confiance sont les propres hommes à tout faire dudit parrain. Bref, pas facile. Harper revient à New-York est va très vite être embarqué dans une affaires de territoires qui le dépasse ! Qui dépasse tout le monde ! D'un côté Walt Freiberg homme de confiance de Bernstein et la mystérieuse Cathy Hollander, de l'autre Ben Marcus, l'autre parrain. Au milieu, Harper bien sûr, mais aussi l'inspecteur Duchaunak qui essaie de faire entendre raison à son patron pour agir avant qu'il ne soit trop tard. Et Harper dans tout ça ? Soit il est vraiment crétin, soit il fait bien semblant car il ne semble vraiment pas comprendre ce qui ne tourne pas rond ! Mais finalement c'est surtout ça qui nous pousse à lire et à tourner les pages pour savoir jusqu'où l'auteur va nous emmener ! C'est réussi, on dévore, on découvre et on apprécie cette lecture au coeur d'un système mafieux où on assassine pour dissimuler, pour protéger, ou tout simplement parce que c'est naturel. Une très bonne lecture dans un style toujours agréable. Une fin qui frôle le parfait ! On s'explique et on met les points sur les i ! Captivant.

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