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Critique de lanard
Dans ce texte écrit avec beaucoup de ressentiment, après le choc du FN au second tour des présidentielles de 2002, il est essentiellement reproché aux "bobos" (id est, une gauche qui a délaissé le caviar pour les flocons d'avoine bio) d'avoir laissé à le Pen le monopole de la question du contrôle du l'immigration; ce thème est en fait, le véritable sujet de ce livre. Ce publicitaire, qui s'y connaît vraiment en bobo à le sens de la formule. Ceux qui partagent son (res-)sentiment vont être revigorés. Mais il s'est passé bien des choses depuis 2003; après un épanouissement solaire de l'art de détester maintenant tout est redevenu normal. Ce serait malsain d'y revenir. Pour preuve, le mot de la fin, qui oppose les "bobos" et ces immigrés ingrats qu'ils continuent de protéger. "Car se sont ceux-là mêmes qu'ils auront sanctifiés qui les crucifieront". On n'est mal inspiré quand on écrit sous le coup de la colère.
