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Critique de Dionysos89
Il n'y a pas que des manuels en histoire : de fait, il faut parfois savoir se souvenir qu'en histoire, expliquer, c'est d'abord raconter.
Avec ses Histoires méditerranéennes, Maria Cecilia D'Ercole joue sur la mise en récit des diasporas grecques sur quasiment tout le pourtour méditerranéen, phénomène historique majeur qui a vu des communautés hellénophones émigrer entre le VIIIe et le IVe siècle depuis la péninsule grecque et qui se voit mis en avant par sa présence aux programmes des concours de l'enseignement secondaire (au CAPES comme à l'agrégation). Dans cette perspective valorisée de recherche, et à l'aide d'exemples concrets fondés sur les nombreuses sources écrites et archéologiques, l'auteur nous raconte les péripéties de ces aventuriers partis vers l' « inconnu » méditerranéen.
En effet, pour paraphraser Jean-Yves Carrez-Maratray, autre spécialiste de la Méditerranée antique (notamment égyptienne), il faut se mettre à la place de ces petits Grecs, si différents selon leur cité d'origine et pourtant si conscients de leur proximité culturelle assumée : ce sont des aventuriers en quête de l'Eldorado, tel des « rois du monde » sur la proue de leurs bateaux, qui prennent leur culture conséquente en bandoulière pour aller s'installer dans d'autres contrées plus accueillantes, moins encore mises en valeur. Ces « aventures » sont un sujet parfait pour transcrire des Histoires méditerranéennes passionnantes et tellement parlantes, même pour nous, séparés de ces faits par vingt-cinq siècles.
Enfin, Maria Cecilia d'Ercole tente, par ces Histoires, d'expliquer les profondes modifications politiques, sociales, économiques et culturelles qui ont jalonné ces diasporas grecques. Les constantes et les ruptures sont un but avoué de l'auteur, afin d'affiner la progressive mise en place de ce qui, au IVe siècle, constituera l'hellénisme.
Une lecture passionnante donc, pour l'intérêt portés aux diasporas grecques, mais aussi pour cette mise en récit assumée de l'équilibrage constant à avoir entre petite et grande histoire.
Avec ses Histoires méditerranéennes, Maria Cecilia D'Ercole joue sur la mise en récit des diasporas grecques sur quasiment tout le pourtour méditerranéen, phénomène historique majeur qui a vu des communautés hellénophones émigrer entre le VIIIe et le IVe siècle depuis la péninsule grecque et qui se voit mis en avant par sa présence aux programmes des concours de l'enseignement secondaire (au CAPES comme à l'agrégation). Dans cette perspective valorisée de recherche, et à l'aide d'exemples concrets fondés sur les nombreuses sources écrites et archéologiques, l'auteur nous raconte les péripéties de ces aventuriers partis vers l' « inconnu » méditerranéen.
En effet, pour paraphraser Jean-Yves Carrez-Maratray, autre spécialiste de la Méditerranée antique (notamment égyptienne), il faut se mettre à la place de ces petits Grecs, si différents selon leur cité d'origine et pourtant si conscients de leur proximité culturelle assumée : ce sont des aventuriers en quête de l'Eldorado, tel des « rois du monde » sur la proue de leurs bateaux, qui prennent leur culture conséquente en bandoulière pour aller s'installer dans d'autres contrées plus accueillantes, moins encore mises en valeur. Ces « aventures » sont un sujet parfait pour transcrire des Histoires méditerranéennes passionnantes et tellement parlantes, même pour nous, séparés de ces faits par vingt-cinq siècles.
Enfin, Maria Cecilia d'Ercole tente, par ces Histoires, d'expliquer les profondes modifications politiques, sociales, économiques et culturelles qui ont jalonné ces diasporas grecques. Les constantes et les ruptures sont un but avoué de l'auteur, afin d'affiner la progressive mise en place de ce qui, au IVe siècle, constituera l'hellénisme.
Une lecture passionnante donc, pour l'intérêt portés aux diasporas grecques, mais aussi pour cette mise en récit assumée de l'équilibrage constant à avoir entre petite et grande histoire.
