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Critique de SaveurLitteraire
Voici une chose qui manque toujours chez Fabrice Erre : ses bandes dessinées sont trop courtes ! Réseau Boulot Dodo n'est pas le premier essai de cet auteur et scénariste, d'ailleurs ce n'est pas ma première lecture de lui… j'ai oublié de chroniquer une autre BD, mea culpa, un autre jour ! Pourquoi diable me suis-je aventurée dans ces 56 pages colorées ? D'abord la couverture qui attire les mirettes, ensuite… le sujet, évidemment ! Vois-tu, je ne suis moi-même pas attachée aux réseaux sociaux, mais j'observe des comportements autour de moi, et le résumé m'a convaincu.
Bigrement court et avalé en moins d'une heure, pour une raison simple : il n'y a pas d'histoire, uniquement des scénettes réunies autour d'un même thème, la Sainte Toile des Réseaux Sociaux, ou le portable dans notre quotidien. Les planches sont indépendantes les unes des autres, parfois ça ne tient qu'en une page, et parfois en plusieurs pages. Voilà de quoi varier et passer d'une histoire à une autre, d'un moment de vie à un autre sans se prendre la tête. de l'humour, des situations cocasses que tu auras peut-être vécues ou que tu espères ne pas vivre, le tout avec dérision, mais jamais dans la moquerie pure et méchante.
Assurément une bande dessinée très courte que tu peux ne lire qu'une fois ou tenter de relire plus posément, parce qu'il y a la situation de départ pour rire, avec un humour qui passe ou qui casse, et après… il y a la relecture possible, qui en dit plus sans juger, car c'est bien là l'un des points forts de Fabrice Erre : mettre en lumière la quasi dépendance aux réseaux, déterrer des théories du complot ou rappeler que l'on peut vivre à l'essentiel une fois qu'on a posé le superficiel… et le tout, sans être grossièrement jugeur, moralisateur. Il ne fait que poser des situations, les tourne en dérision et rappelle que malgré tout, la technologie n'est pas l'ennemie ; à l'image par exemple de cette planche où un jeune homme regarde un tuto pour couper des légumes sous les yeux désapprobateurs de son ascendance qui, quelques minutes plus tard, est elle-même contrainte de regarder des infos sur le portable, parce que le découpage des pauv' légumes a mal tourné…
Un style à la fois sobre et coloré, mine de rien, et où les expressions du visage sont mises en valeur, et les situations, si improbables puissent-elles être, ne perdent pas leur charme. du rire, des questionnements, de la détente et une dose de réalité dans ce petit Réseau Boulot Dodo qui ressemble à notre infatigable Métro Boulot Dodo. Oh oui, on est moqués, tournés en dérision, bousculés dans nos usages parfois absurdes des réseaux sociaux, de la technologie en général, mais on est aussi plein de ressources, capables d'inventer de beaux et précieux outils bénéfiques (et parfois non). Quelques situations qui retiennent l'attention : le petit rendez-vous amoureux et les notifications, le GPS et les sans-abris, le perroquet et la chanson… un petit délice à lire une fois, même s'il s'oubliera très vite. Enfin, les chutes de ces planches resteront peut-être en tête, tant elles sont bien trouvées !
Note : 4/5
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
Bigrement court et avalé en moins d'une heure, pour une raison simple : il n'y a pas d'histoire, uniquement des scénettes réunies autour d'un même thème, la Sainte Toile des Réseaux Sociaux, ou le portable dans notre quotidien. Les planches sont indépendantes les unes des autres, parfois ça ne tient qu'en une page, et parfois en plusieurs pages. Voilà de quoi varier et passer d'une histoire à une autre, d'un moment de vie à un autre sans se prendre la tête. de l'humour, des situations cocasses que tu auras peut-être vécues ou que tu espères ne pas vivre, le tout avec dérision, mais jamais dans la moquerie pure et méchante.
Assurément une bande dessinée très courte que tu peux ne lire qu'une fois ou tenter de relire plus posément, parce qu'il y a la situation de départ pour rire, avec un humour qui passe ou qui casse, et après… il y a la relecture possible, qui en dit plus sans juger, car c'est bien là l'un des points forts de Fabrice Erre : mettre en lumière la quasi dépendance aux réseaux, déterrer des théories du complot ou rappeler que l'on peut vivre à l'essentiel une fois qu'on a posé le superficiel… et le tout, sans être grossièrement jugeur, moralisateur. Il ne fait que poser des situations, les tourne en dérision et rappelle que malgré tout, la technologie n'est pas l'ennemie ; à l'image par exemple de cette planche où un jeune homme regarde un tuto pour couper des légumes sous les yeux désapprobateurs de son ascendance qui, quelques minutes plus tard, est elle-même contrainte de regarder des infos sur le portable, parce que le découpage des pauv' légumes a mal tourné…
Un style à la fois sobre et coloré, mine de rien, et où les expressions du visage sont mises en valeur, et les situations, si improbables puissent-elles être, ne perdent pas leur charme. du rire, des questionnements, de la détente et une dose de réalité dans ce petit Réseau Boulot Dodo qui ressemble à notre infatigable Métro Boulot Dodo. Oh oui, on est moqués, tournés en dérision, bousculés dans nos usages parfois absurdes des réseaux sociaux, de la technologie en général, mais on est aussi plein de ressources, capables d'inventer de beaux et précieux outils bénéfiques (et parfois non). Quelques situations qui retiennent l'attention : le petit rendez-vous amoureux et les notifications, le GPS et les sans-abris, le perroquet et la chanson… un petit délice à lire une fois, même s'il s'oubliera très vite. Enfin, les chutes de ces planches resteront peut-être en tête, tant elles sont bien trouvées !
Note : 4/5
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
