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Critique de GribouilleChat
Si je l'ai lu, ce n'est pas tant par gout morbide pour le catastrophisme apocalyptique mais parce que Bugarach fait partie de mes plus anciens souvenirs d'enfance : ma mère, ma grand-mère et mon arrière-grand-père y ont passé 4 mois de l'été 40 en exode. Ma mère m'en a toujours parlé et, si je retrouve les photos de cette époque, je ne manquerai pas d'écrire quelque chose.
Il y a quelques années, j'y suis passée : ce n'était plus le village arriéré dont ma mère garde le souvenir – petite citadine de 10 ans habituée au confort moderne, elle avait découvert un mode de vie ancestral très éloigné du sien – mais un coquet village tranquille avec un petit restaurant et des gîtes pour accueillir le touriste (qui venait déjà avant la guerre pour faire de la randonnée sur le Pech). Un marchand ambulant accueillait le chaland à sa camionnette sous le grand arbre de la place.
Depuis, pour des raisons que l'auteur en reportage sur place essaie d'identifier, le village des Corbières est devenu le lieu de rendez-vous de tous ces gens qui croient dur comme fer qu'ils seront sauvés s'ils s'y trouvent le 21 décembre prochain. Bruits, lumières étonnantes, électromagnétisme…, tout ce que certains pensent avoir vu donne lieu à des stages divers et rémunérateurs pour ceux qui les organisent. le maire – qui ne semble pas tout à fait étranger à la rumeur que les réseaux sociaux et la presse n'ont cessé d'amplifier – reçoit des lettres plus hallucinantes les unes que les autres (ne manquer pas les annexes du bouquin !) ; le commerce marche on ne peut mieux mais l'arroseur se sent arrosé et a fait appel aux forces de l'ordre pour éviter les incidents.
Je vous recommande, à tous, la lecture très amusante de ce livre qui a laissé quand même d'Estienne d'Orves un peu troublé
Lien : http://artetlitterature.blog..
Il y a quelques années, j'y suis passée : ce n'était plus le village arriéré dont ma mère garde le souvenir – petite citadine de 10 ans habituée au confort moderne, elle avait découvert un mode de vie ancestral très éloigné du sien – mais un coquet village tranquille avec un petit restaurant et des gîtes pour accueillir le touriste (qui venait déjà avant la guerre pour faire de la randonnée sur le Pech). Un marchand ambulant accueillait le chaland à sa camionnette sous le grand arbre de la place.
Depuis, pour des raisons que l'auteur en reportage sur place essaie d'identifier, le village des Corbières est devenu le lieu de rendez-vous de tous ces gens qui croient dur comme fer qu'ils seront sauvés s'ils s'y trouvent le 21 décembre prochain. Bruits, lumières étonnantes, électromagnétisme…, tout ce que certains pensent avoir vu donne lieu à des stages divers et rémunérateurs pour ceux qui les organisent. le maire – qui ne semble pas tout à fait étranger à la rumeur que les réseaux sociaux et la presse n'ont cessé d'amplifier – reçoit des lettres plus hallucinantes les unes que les autres (ne manquer pas les annexes du bouquin !) ; le commerce marche on ne peut mieux mais l'arroseur se sent arrosé et a fait appel aux forces de l'ordre pour éviter les incidents.
Je vous recommande, à tous, la lecture très amusante de ce livre qui a laissé quand même d'Estienne d'Orves un peu troublé
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