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Critique de Ziliz
Avant le succès aussi phénoménal qu'inattendu de 'Zaï zaï zaï zaï' en 2015, Fabcaro ramait. Il dessinait notamment des strips pour 'Zoo le mag' (regroupés dans ce recueil), mais peinait à vendre ses albums.
Avant d'être connu, Fabcaro connaissait les problèmes de tous les auteurs pas connus, dans les festivals :
- solitude
- dédicace d'une petite poignée d'albums
- questions à la con comme : 'Et sinon, c'est quoi votre vrai métier ?' (Larcenet en parle très bien aussi dans certaines de ses séries)
- ou : 'Dessine-moi un Titeuf / Kid Paddle...'
Il travaillait sur la table de la cuisine (parmi les pots de miel et de confiture du goûter des bambins) en écoutant de la variété française à la radio. Sa femme et leurs enfants pouvaient être un peu pénibles (joies du travail à la maison). Et pour mettre du beurre dans les épinards, il animait des ateliers scolaires, et ces boutonneux excités le rendaient dingue, lui le type discret et peinard.
Peut-être n'a-t-il rien changé à cela, par contre ?
Depuis qu'il est célèbre, les éditeurs ressortent tous ses vieux albums.
Y a du bon et du moins bon, c'est pour ça que j'ai arrêté d'acheter aveuglément. Je profite en ce moment d'une expo qui lui est consacrée à la médiathèque voisine pour tout découvrir.
Je me régale à retrouver son univers d'un ouvrage à l'autre : autofiction & petits riens du quotidien, humour décalé, absurde, autodérision. J'aime aussi entendre les rires de gens installés près de moi avec d'autres de ses albums.
Cette expo (parcours exclusif de questions-réponses en dessins) est aussi l'occasion de (re)découvrir Fabrice Erre, Tanxxx, Émilie Plateau, Gilles Rochier, des ami(e)s de l'auteur « qui utilisent eux aussi leur personne pour parler du reste du monde ; certains avec rage, d'autres avec empathie ou naïveté, mais tous les trois avec une pointe d'humour. »
Voilà, c'est exactement ça, Fabcaro : parler du monde à travers soi, avec naïveté et humour - beaucoup d'humour. Parce que « la vie est tristement drôle » comme dit l'un d'eux dans l'expo.
____
>> https://www.youtube.com/watch?v=BjJoD5pfLPw
Avant d'être connu, Fabcaro connaissait les problèmes de tous les auteurs pas connus, dans les festivals :
- solitude
- dédicace d'une petite poignée d'albums
- questions à la con comme : 'Et sinon, c'est quoi votre vrai métier ?' (Larcenet en parle très bien aussi dans certaines de ses séries)
- ou : 'Dessine-moi un Titeuf / Kid Paddle...'
Il travaillait sur la table de la cuisine (parmi les pots de miel et de confiture du goûter des bambins) en écoutant de la variété française à la radio. Sa femme et leurs enfants pouvaient être un peu pénibles (joies du travail à la maison). Et pour mettre du beurre dans les épinards, il animait des ateliers scolaires, et ces boutonneux excités le rendaient dingue, lui le type discret et peinard.
Peut-être n'a-t-il rien changé à cela, par contre ?
Depuis qu'il est célèbre, les éditeurs ressortent tous ses vieux albums.
Y a du bon et du moins bon, c'est pour ça que j'ai arrêté d'acheter aveuglément. Je profite en ce moment d'une expo qui lui est consacrée à la médiathèque voisine pour tout découvrir.
Je me régale à retrouver son univers d'un ouvrage à l'autre : autofiction & petits riens du quotidien, humour décalé, absurde, autodérision. J'aime aussi entendre les rires de gens installés près de moi avec d'autres de ses albums.
Cette expo (parcours exclusif de questions-réponses en dessins) est aussi l'occasion de (re)découvrir Fabrice Erre, Tanxxx, Émilie Plateau, Gilles Rochier, des ami(e)s de l'auteur « qui utilisent eux aussi leur personne pour parler du reste du monde ; certains avec rage, d'autres avec empathie ou naïveté, mais tous les trois avec une pointe d'humour. »
Voilà, c'est exactement ça, Fabcaro : parler du monde à travers soi, avec naïveté et humour - beaucoup d'humour. Parce que « la vie est tristement drôle » comme dit l'un d'eux dans l'expo.
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>> https://www.youtube.com/watch?v=BjJoD5pfLPw
