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Critique de ErnestLONDON


Le 12 mai 2013, Fiona, 5 ans, disparaît. Quelques mois plus tard, sa mère avoue au cours d'une garde à vue avoir enterré son corps avec son compagnon qu'elle accuse d'avoir porté les coups fatals. Après IMPASSE VERLAINE et LE DOIGT, Dalie Farah poursuit son enquête littéraire sur les violences familiales, ce « mal qui échappe autant à ceux qui le jugent qu'à ceux qui le commettent ». Elle assiste aux différents procès pour saisir le processus qui a conduit à cette disparition, comprendre sa propre survie aux coups reçus.
(...)

Si le sujet affiché de cet ouvrage, le récit d'un fait-divers, peut dérouter –souvent considéré comme destiné à « faire vendre du papier » – son traitement s'inscrit dans la démarche personnelle de l'auteur et conclut, ou tout au moins poursuit, son cycle sur la violence familiale contre les enfants. Au-delà des utilisations racoleuses, on pourrait retracer une longue tradition (Voltaire et l'affaire Callas, etc) de romans d'analyse empruntant leur matière première dans cette rubrique des journaux. Dalie Farah règle ses propres comptes mais parvient également à monter en généralité, avec une grande finesse et sans jamais sombrer dans le pathos. Elle met la littérature au service des plus vulnérables, contre « la violence non pas des forts, mais des impuissants, de ceux qui ont besoin d'une victime pour s'exercer à la domination ».

Article complet à retrouver sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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