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Critique de Belecture
Mon avis : Il y'a un an presque jour pour jour, j'achetai ce livre au résumé et à la couverture bien tentants. Je suis très contente de l'avoir enfin sorti de mon incommensurable PAL parce que j'ai passé un excellent moment et que j'espère bien acheter le deuxième tome à Montreuil dans quelques jours.
Tandis que Ravenn doit quitter les Terres du Sud, à l'annonce du décès prochain de sa mère, pour rejoindre Astria afin de réclamer le trône. Enora qui vit dans notre monde rejoint sa famille. Elle réchappe grâce à ce qu'elle pense être un coup du sort à un massacre. Toute sa famille a été décimée. Elle-même ne doit la vie qu'à Alex, un ami revenu le jour-même. Quelques heures plus tard, en état de choc, Enora creuse une tombe de ses ancêtres et se retrouve propulsée elle ne sait où mais à des kilomètres de chez elle, tirée du sol par un certain Julian et son frère Charly. Elle fait également la connaissance de Hank qui se présente comme une sorte de grand-père pour les garçons. Des hommes, ceux-là même qui ont tué sa famille, sont à sa poursuite et elle doit fuir en Ombre.
De son côté Ravenn, qu'il faut à présent nommer la princesse Elouane, arrive à Astria après neuf ans d'absence. Plus aguerrie aux combats en tous genres qu'à l'Etiquette, elle est bien décidée à monter sur le trône. Néanmoins la surprise de son retour est de taille puisque son père, pour éviter un scandale et peut-être aussi pour la protéger, l'avait fait passer pour morte mais Ravenn va se révéler fin stratège et échapper à une cinquantaine d'assassinats contre sa personne, assassinats orchestrés par son père...
L'univers inventé par Manon Fargetton est sculpté avec une précision d'orfèvre. Il n'est pas possible de sauter quelques pages sans risquer de perdre des éléments importants. Pour autant il est tellement difficile d'arrêter de tourner les pages que l'on est forcément attentif. L'auteure sait aussi bien créer des personnages profonds (coup de coeur pour Liam), que décrire des batailles contre des dragons ou encore dépeindre les esquisses du palais d'Astria.
Derrière la façade des aventures de ces deux héroïnes, Manon Fargetton dénonce l'hypocrisie de ceux qui ont le pouvoir. Elle dresse une critique peu amen de la religion en Ombre et des calculs entre le clergé et les magiciens qui détiennent, eux, le vrai pouvoir. En filigrane dans ce tome, elle s'attaque aux misogynes qui règnent en maîtres alors même que la loi avait instauré un pouvoir matriarcale.
Lien : http://lecturesenb.over-blog..
Tandis que Ravenn doit quitter les Terres du Sud, à l'annonce du décès prochain de sa mère, pour rejoindre Astria afin de réclamer le trône. Enora qui vit dans notre monde rejoint sa famille. Elle réchappe grâce à ce qu'elle pense être un coup du sort à un massacre. Toute sa famille a été décimée. Elle-même ne doit la vie qu'à Alex, un ami revenu le jour-même. Quelques heures plus tard, en état de choc, Enora creuse une tombe de ses ancêtres et se retrouve propulsée elle ne sait où mais à des kilomètres de chez elle, tirée du sol par un certain Julian et son frère Charly. Elle fait également la connaissance de Hank qui se présente comme une sorte de grand-père pour les garçons. Des hommes, ceux-là même qui ont tué sa famille, sont à sa poursuite et elle doit fuir en Ombre.
De son côté Ravenn, qu'il faut à présent nommer la princesse Elouane, arrive à Astria après neuf ans d'absence. Plus aguerrie aux combats en tous genres qu'à l'Etiquette, elle est bien décidée à monter sur le trône. Néanmoins la surprise de son retour est de taille puisque son père, pour éviter un scandale et peut-être aussi pour la protéger, l'avait fait passer pour morte mais Ravenn va se révéler fin stratège et échapper à une cinquantaine d'assassinats contre sa personne, assassinats orchestrés par son père...
L'univers inventé par Manon Fargetton est sculpté avec une précision d'orfèvre. Il n'est pas possible de sauter quelques pages sans risquer de perdre des éléments importants. Pour autant il est tellement difficile d'arrêter de tourner les pages que l'on est forcément attentif. L'auteure sait aussi bien créer des personnages profonds (coup de coeur pour Liam), que décrire des batailles contre des dragons ou encore dépeindre les esquisses du palais d'Astria.
Derrière la façade des aventures de ces deux héroïnes, Manon Fargetton dénonce l'hypocrisie de ceux qui ont le pouvoir. Elle dresse une critique peu amen de la religion en Ombre et des calculs entre le clergé et les magiciens qui détiennent, eux, le vrai pouvoir. En filigrane dans ce tome, elle s'attaque aux misogynes qui règnent en maîtres alors même que la loi avait instauré un pouvoir matriarcale.
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