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Critique de Elamia
Une très belle découverte en ce début d'année.
Après plus d'un an à le lorgner sur mes étagères, j'ai enfin pris le temps de savourer ce livre.
Et j'en ressors estomaquée. Un talent insoupçonnable se cache entre ces lignes. Manon Fargetton joue habilement avec le rythme et la chronologie. Son idée des deux mondes, Rive et Ombre si elle n'est pas forcément originale, est en revanche très bien exploitée. le monde de Rive représente notre monde actuel, contemporain, moderne, et le monde d'Ombre est l'univers de la magie. Enora suite à la perte violente de sa famille va se retrouver catapultée en Ombre. On va apprendre en même temps qu'elle l'histoire de ce monde et de ses divinités. Vous vous en doutez, Enora aura un rôle primordial à jouer dans ce récit. Mais elle n'est pas la seule. Les portraits principaux ont tous un talent à mettre à profit. Sans qualifier ce scénario de féministe, il est clair que l'auteur nous offre des portraits de femmes fortes et indépendantes, qui n'ont pas besoin des hommes pour vivre heureuses.
Si mes craintes au départ étaient de ne pas arriver à être transportée par le monde de Rive, tangible et réaliste, elles ont vite été dissipées tant l'univers du royaume d'Ombre est vaste et plein de surprises.
On a sous les yeux un ouvrage abouti du début à la fin, sans incohérence. Là où Manon Fargetton est habile, c'est aussi dans son inclination à exploiter de nombreux personnages, sans en laisser sur le carreau, et en les mettant tous en lumière de manière égale. Les psychologies de ses figures principales sont creusées, réalistes, et on se sent de plus en plus proche d'eux au fil de la progression des chapitres.
Elle ne se limite pas à nous offrir une intrigue rebondissante et un récit prenant, elle invente un langage particulier dédié aux habitants d'Ombre. J'ai souri plusieurs fois en lisant ce vocabulaire drôle, coloré, imaginé, et néanmoins, bourré de bon sens et qui pourrait très bien être une langue à part entière !
Qui plus est, on ne peut pas vraiment qualifier la fin d'happy end, elle nous touche et provoque de nombreux sentiments en nous. Non vraiment, croyez-moi c'est un roman merveilleux.
J'ai désormais hâte de lire Les illusions de Sav-Loar, qui a hérité d'une couverture magnifique signée par la talentueuse Magali Villeneuve, et qui m'attend déjà sagement dans ma bibliothèque. Ce spin-off semble se concentrer uniquement sur le royaume d'Ombre, et sur le personnage de Blue, rencontrée furtivement pendant l'Héritage des rois passeurs. de quoi me plaire encore davantage, si tant est que ce soit possible !
Après plus d'un an à le lorgner sur mes étagères, j'ai enfin pris le temps de savourer ce livre.
Et j'en ressors estomaquée. Un talent insoupçonnable se cache entre ces lignes. Manon Fargetton joue habilement avec le rythme et la chronologie. Son idée des deux mondes, Rive et Ombre si elle n'est pas forcément originale, est en revanche très bien exploitée. le monde de Rive représente notre monde actuel, contemporain, moderne, et le monde d'Ombre est l'univers de la magie. Enora suite à la perte violente de sa famille va se retrouver catapultée en Ombre. On va apprendre en même temps qu'elle l'histoire de ce monde et de ses divinités. Vous vous en doutez, Enora aura un rôle primordial à jouer dans ce récit. Mais elle n'est pas la seule. Les portraits principaux ont tous un talent à mettre à profit. Sans qualifier ce scénario de féministe, il est clair que l'auteur nous offre des portraits de femmes fortes et indépendantes, qui n'ont pas besoin des hommes pour vivre heureuses.
Si mes craintes au départ étaient de ne pas arriver à être transportée par le monde de Rive, tangible et réaliste, elles ont vite été dissipées tant l'univers du royaume d'Ombre est vaste et plein de surprises.
On a sous les yeux un ouvrage abouti du début à la fin, sans incohérence. Là où Manon Fargetton est habile, c'est aussi dans son inclination à exploiter de nombreux personnages, sans en laisser sur le carreau, et en les mettant tous en lumière de manière égale. Les psychologies de ses figures principales sont creusées, réalistes, et on se sent de plus en plus proche d'eux au fil de la progression des chapitres.
Elle ne se limite pas à nous offrir une intrigue rebondissante et un récit prenant, elle invente un langage particulier dédié aux habitants d'Ombre. J'ai souri plusieurs fois en lisant ce vocabulaire drôle, coloré, imaginé, et néanmoins, bourré de bon sens et qui pourrait très bien être une langue à part entière !
Qui plus est, on ne peut pas vraiment qualifier la fin d'happy end, elle nous touche et provoque de nombreux sentiments en nous. Non vraiment, croyez-moi c'est un roman merveilleux.
J'ai désormais hâte de lire Les illusions de Sav-Loar, qui a hérité d'une couverture magnifique signée par la talentueuse Magali Villeneuve, et qui m'attend déjà sagement dans ma bibliothèque. Ce spin-off semble se concentrer uniquement sur le royaume d'Ombre, et sur le personnage de Blue, rencontrée furtivement pendant l'Héritage des rois passeurs. de quoi me plaire encore davantage, si tant est que ce soit possible !
