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Critique de Mimeko


C'est la canicule à Sauveterre-le-Vieux, ce petit village où la population a été évacuée pour raison de sécurité pour permettre la destruction d'obus de la première guerre mondiale risquant d'exploser. Seul Marin Serianne, la cinquantaine, revenu au village depuis quatre ans à la suite d'un burn-out, sillonne encore les rues malgré l'interdiction; il est à la recherche de réponses sur son passé et son histoire d'amour avec Catherine, quand ils étaient jeunes adultes. En visitant les maisons désertées il évoque les souvenirs, les occasions ratées et découvre qu'une jeune femme a également réinvesti les lieux..Il s'agit de la fille de Catherine, Solange qui a disparue quelques années auparavant. Leur rencontre va leur permettre d'y voir plus clair et d'interroger leurs anciens démons...
Un roman assez étrange, improbable et dont le point de départ n'est pas vraiment crédible. le retour de Solange après une longue disparition n'étant pas très clair et les visites des maisons par Marin Serianne assez surprenantes comme si le temps s'était arrêté trente ans plus tôt, laissant tous les souvenirs inchangés et sagement en place...
J'avais beaucoup aimé Nagasaki, et j'ai retrouvé les mêmes interrogations existentielles à la lecture de ce récit et malgré l'improbable situation de
La Durée d'une vie sans toi, j'ai tout de même apprécié certaines pensées sur la vie, la relation amoureuse, les souvenirs qu'Éric Faye développe dans son court roman même si quelque fois ces réflexions sont intellectuelles.
A lire pour son regard sur le passé et les souvenirs.
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