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Critique de hellrick


Troisième volet de la « Guerre de la faille » (ou deuxième si on considère les deux tomes de MAGICIEN comme un tout), SILVERTHORN mélange la petite histoire des protagonistes à la grande Histoire de Midkemia. Cette fois, la princesse Anita, le jour de son mariage avec Arutha de Krondor, est atteinte par une flèche empoisonnée. le seul remède connu, le Silverthorn, ne pousse que dans une contrée lointaine et inconnue. Mais Arutha est décidé à tenter le tout pour le tout : accompagné d'un mercenaire, d'un troubadour, d'un jeune voleur, il part en quête. Pendant ce temps les forces d'un ancien et terrible Ennemi se rassemblent…
Après un résumé d'une dizaine de pages de MAGICIEN, bien utile pour se remettre dans le bain, Raymond Feist reprend son périple sur les traces de Tolkien. Publié en 1983, SILVERTHORN se conforme, en effet, à toutes les conventions de la High Fantasy établies par LE SEIGNEUR DES ANNEAUX (et revisitées par « Donjons & Dragons ») : puissant magicien, petite compagnie en maraude, Ennemi tout puissant s'apprêtant à resurgir, créatures monstrueuses de toutes sortes, prophétie, poison mortel, Elfes, Nains, etc. Les mâles sont tous intelligents et rusés, les femelles toutes belles à tomber par terre. Quelques touches de romance sont incluses et l'une ou l'autre dispute de couples amusent, les dialogues entre Carline et son ménestrel notamment.
Nous restons dans la continuité de MAGICIEN mais l'histoire s'avère ici moins complexe et plus linéaire. Ce n'est pas nécessairement un mal : le récit « coule » bien et permet de s'intéresser davantage à un nombre plus restreint de personnages. SILVERTHORN reprend de nombreux personnages déjà croisés mais ceux-ci jouent un rôle plus secondaire, laissant la place au prince Arutha et à Jimmy le voleur. Dès lors, le roman possède un côté « stand alone » et peut s'apprécier de manière quasiment indépendante, bien que des événements plus importants surviennent également, pavant la route au tome suivant.
L'ensemble constitue donc une plaisante Fantasy traditionnelle, disons même « old school », qui aurait sans doute mérité un petit toilettage : certains passages paraissent bien longuets et certains dialogues ne fonctionnent pas vraiment, paraissent clichés et manquent de naturel. Mais le souffle de l'aventure et l'une ou l'autre notes d'humour permettent de passer un bon moment en dépit des longueurs quasi inhérentes au genre.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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