>
Critique de Sio
Le début donne le ton: une intrigue faite de réflexion. L'incipit cueille Mara des Acoma alors que sa famille est au bord de l'anéantissement. Malgré une entrée en matière rapide, dramatique et rigide (la jeune fille en deuil doit cacher son chagrin face aux décès de son père et de son frère, durant une semaine, par simple souci des convenances), la situation est bien amenée et explicitée. Mara se dessine dès le départ comme une héroïne forte et un personnage plus qu'entêté.
L'intrigue est bien construite, délicieusement complexe et les rebondissements savamment orchestrés. Par ailleurs, les événements du début préfigurent déjà ce qui sera au coeur de l'ensemble, le changement de traditions séculaires, au sein d'un empire où rien ne compte plus que l'honneur et l'apparence.
L'écriture s'attache déjà à développer autant que possible les divers personnages, sans se focaliser sur les Grands et importants uniquement; Mara est le reflet de ce choix de rédaction, avec l'intérêt pour les "petits" et le confort de ses domestiques (quoique pas des esclaves).
La fiction mêle agréablement univers japonais et les codes de la fantasy médiévale, sans jamais se départir d'un certain sens de la théâtralité. Les événements haletants ou angoissants sont à peine contrebalancés par de rares moments de relâchement, nous entraînant toujours un peu plus au sein du tourbillon de complots que compose la politique de l'univers.
En somme, un roman que je recommande chaudement!
Lien : http://encres-et-calames.ove..
L'intrigue est bien construite, délicieusement complexe et les rebondissements savamment orchestrés. Par ailleurs, les événements du début préfigurent déjà ce qui sera au coeur de l'ensemble, le changement de traditions séculaires, au sein d'un empire où rien ne compte plus que l'honneur et l'apparence.
L'écriture s'attache déjà à développer autant que possible les divers personnages, sans se focaliser sur les Grands et importants uniquement; Mara est le reflet de ce choix de rédaction, avec l'intérêt pour les "petits" et le confort de ses domestiques (quoique pas des esclaves).
La fiction mêle agréablement univers japonais et les codes de la fantasy médiévale, sans jamais se départir d'un certain sens de la théâtralité. Les événements haletants ou angoissants sont à peine contrebalancés par de rares moments de relâchement, nous entraînant toujours un peu plus au sein du tourbillon de complots que compose la politique de l'univers.
En somme, un roman que je recommande chaudement!
Lien : http://encres-et-calames.ove..
