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Critique de Supermax


La fantasy est un genre qui m'a toujours attiré, mais que je connais finalement assez peu, hormis par la plume de David Gemmell que je considère comme le maître de ce genre.

Cette année, j'ai tenté des incursions par le biais de différents auteurs, considérés comme des références, sans que ça ne prenne pour moi, lâchant le roman au premier tiers.

J'avais déjà lu Magicien, il y a très longtemps. Je n'en avais que des bribes de souvenirs, alors je me suis décidé à redécouvrir cette oeuvre, et il n'a pas fallu cent pages pour que je ressente ce que je n'ai pas ressenti chez tous les autres auteurs.

Les personnages sont bien caractérisés et attachants. Raymond E. Feist prend le temps de construire son univers, petit à petit, avec cohérence, sans que le lecteur ne soit submergé d'informations trop rapidement. On peut, certes, trouver le début assez « littérature jeunesse », avec la découverte d'un garçon, Pug, dont on sait qu'il va avoir une destinée extraordinaire et avoir le sort du monde entre ses mains, qui fait la rencontre de la princesse, aussi belle qu'irritante, etc…, mais la suite devient plus dense et complexe, et Pug n'est plus le seul personnage principal. L'histoire s'étoffe et les personnages s'enrichissent avec beaucoup de maîtrise. le récit évite les écueils trop souvent rencontrés. On découvre la magie – il faut bien en parler puisque le titre du livre est tout de même Magicien – mais cela ne prend pas une place proéminente dans l'histoire.

Certains trouveront cette histoire trop basique avec peu d'originalité, mais à choisir je préfère un récit d'aventure simple et bien écrit, qu'un roman qui cherche à surprendre et s'avère ennuyeux. Mais je ne considère pas Magicien comme une oeuvre simple, entendons-nous bien.

L'auteur ose faire apparaître l'ennemi par un système assez science-fictionnel mais ça fonctionne. C'est la bataille des Avengers à New York avant l'heure. On y découvre aussi certains peuples récurrents dans les univers de fantasy : les Nains et les Elfes. On sent que l'auteur ne fait que raconter le début d'une épopée grandiose, que Midkemia et Kelewan, les deux univers dont il est question dans cette oeuvre, ont beaucoup à nous faire découvrir, et qu'il faut pour cela prendre le temps.

Je ne vais pas tarder à me lancer dans la suite des aventures.
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