AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


Un grand merci à Babelio et aux éditions Grand Angle...

Alors qu'il se dirige vers la maison des Hattaway, Russel est étonné de voir la tombe de son vieil ami, William. Dans la ferme, il découvre sa femme, Martha, morte récemment dans son lit. le jeune Benett, simple d'esprit et désormais orphelin, le cow-boy solitaire l'embarque avec lui... Quelques années plus tard, Benett, Russel, son bras droit, Kirby, et un autre homme chevauchent les plaines sauvages de l'Ouest américain terminent une livraison de bêtes près d'Abilène. En chemin, Russel croise Zack-la-traîne en train de récurer la merde des cochons. Celui-ci me met en garde : avec l'arrivée des chemins de fer et des gares à tous les coins de champ, les convoyeurs vont se retrouver bien vite sans travail. Aussi, à Abilène, une fois l'argent gagné et redistribué aux gars, Russel propose à Kirby de devenir son associé dans le ranch qu'il compte se payer en échange de quoi le jeune homme devra s'occuper de Benett une fois son heure venue. Leur route passe par Sundance, bourgade qui pourrait devenir la gare d'embarquement de tout le Wyoming si le maire accepte de donner 6000 dollars à l'Union Pacific. Encore fait-il que la ville soit irréprochable et qu'aucun accident ne vienne perturber sa tranquillité...

L'heure des derniers cow-boys a sonné, la faute à tous ces trains qui vont bientôt les remplacer. Aussi, Russel décide-t-il de prendre sa retraite dans un ranch. Mais c'était sans compter sur la mort de son fils adoptif, Benett, qui va le plonger dans une rage folle et dans un besoin irrépressible de vengeance. Ce western crépusculaire se démarque puisqu'ici point de braquage de banque, de saloons enfumés ou de grands duels. Ici, il n'est question que de vengeance. Et l'on peut dire que Jérôme Félix maîtrise parfaitement l'art de nous plonger dans un récit original. le scénario se révèle abouti et rythmé, les personnages parfaitement campés et les dialogues travaillés. Graphiquement, Paul Gastine de somptueux paysages, qu'il s'agisse des décors montagneux du Wyoming ou de ce village de bouseux. Ses visages sont très expressifs, la mise en couleur très soignée et les plans minutieux.
Un western épique quasi-cinématographique...
À noter cette magnifique couverture...
Commenter  J’apprécie          632



Ont apprécié cette critique (61)voir plus




{* *}