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Critique de ecceom


C'était au temps où Russel rêvait

Russel est un cow-boy. Pas un de ceux que la légende a magnifié, qui s'éloigne sur son fidèle coursier tandis que tombe le soir, laissant derrière lui cadavres et veuves éplorées, après des duels avec gros plans sur les yeux. Non, Russel, c'est un bouseux qui chevauche dans la poussière des plaines, pour convoyer le bétail.

Et puis un jour, à Abilène où il livre un troupeau, il découvre que son mode de vie va disparaître. Les gares poussent, le train avance partout dans le pays et bientôt les cow-boys n'auront plus de travail, même en traversant la rue.

Alors, Russel décide de raccrocher les éperons. Il propose à Kirby, un de ses compagnons, de l'associer dans l'exploitation d'un ranch qu'il compte acquérir. En échange, Kirby devra s'occuper de Benett, un jeune innocent que Russel a recueilli jadis, le jour où ce dernier disparaîtra.

Sur le chemin de ce rêve, se trouve Sundance.

Cette ville espère bénéficier prochainement d'une gare. Pour ça, il lui faudra payer et surtout, rassurer. Rien ne doit venir troubler la sérénité de l'endroit.

Mais quand Benett est assassiné, Russel va exercer sa vengeance et faire un festival à Sundance.

Bien sûr, on pense aux films de Peckinpah (sans les ralentis forcément), aux Eastwood (L'homme des Hautes palines, Pale Rider...), à 3h10 (grève non comprise) pour Yuma, Wyatt Earp...ces westerns crépusculaires où des anti-héros sont poussés malgré eux à la vengeance.

Jérôme Félix livre un récit plein de bruit et de fureur, parfaitement maîtrisé, même si les caractères auraient gagné à être davantage fouillés. Paul Gastine sublime l'histoire par son dessin puissant et expressif.

Un pur concentré de bonheur avec quelques creux, mais beaucoup de bosses.
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