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Critique de Laure-Anne
Je remercie tout d'abord Babelio et la masse critique de m'avoir permis de découvrir ce roman ! J'aime les mystères historiques et les histoires de peinture, même si j'en lis assez rarement.
La dernière énigme est un roman qui mêle enquête, romance et mystère, le tout à petite dose à chaque fois. C'est l'histoire de Cecilia, d'une part, jeune femme de 17 ans qui a l'impression que sa vie est déjà terminée depuis que le Sforza s'est détourné d'elle, soi-disant pour se plier aux exigences de sa future épouse légitime. Cecilia est un personnage très intéressant. À la fois douce et ferme, elle possède une grande force de caractère qui va se révéler au fur et à mesure de ses rendez-vous avec Léonard de Vinci, sans qu'il y ait pourtant quoi que ce soit d'inapproprié entre eux.
Léonard de Vinci lui-même est présenté comme un homme amoureux de l'art et des belles choses, fasciné par la nature et les sciences. Un homme de talent, mais aussi déterminé, surtout quand quelqu'un s'évertue à le mettre sous pression pour qu'il change d'avis. J'ai aimé ce trait de caractère mis en évidence à plusieurs reprises, sa force et son dévouement à l'art.
Le jeune Léonard de notre époque est lui un adolescent complexe. Son grand-père, qu'il adorait comme un meilleur ami, est mort et ne reviendra plus. Tous deux aimaient passer du temps ensemble. Son grand-père lui inventait des énigmes à résoudre, lesquelles entraînait le jeune Léonard sur les traces de mystérieuses oeuvres d'art. Ainsi, ils partageaient une passion pour la peinture.
Le vieux Léonard I, le grand-père du héros, était ce qu'on appelle un oeil, entraîné à déterminer l'auteur d'une oeuvre peinte. Il analysait les tableaux et pouvait déterminer leur authenticité rien qu'en repérant des éléments caractéristiques, des signatures, des tics de peinture. Il pouvait démêler le vrai du faux.
Le jeune Léonard II, désespéré par la perte de son grand-père, reçoit soudain un e-mail provenant de l'adresse de celui-ci. Ce message l'enjoint à trouver la dame à l'hermine. C'est là que commence l'aventure. Bien entendu, Léonard ne va pas se lancer dans un scénario d'Indiana Jones ou de Tomb Raider. Malgré tout, après cette étrange découverte, il va décider de partir pour Cracovie, où il espère bien retrouver le fameux tableau de Cecilia… Car il se sent inexorablement attiré par elle !
Ainsi, il se lance sur les traces d'un mystère jamais résolu, mais il se lance surtout dans la quête de lui-même. Qui est-il, quelles sont ses véritables motivations et ambitions dans la vie ? Quel chemin va-t-il emprunter maintenant que son grand-père n'est plus là pour le guider ?
Léonard recherche donc autant une image paternelle que ce qu'il est réellement, même s'il n'en a pas conscience.
En fin de compte, ce qui se passe à l'époque de Léonard de Vinci est très intéressant, mais n'a pas véritablement d'impact sur la vie du jeune Léonard. C'est peut-être le seul élément que je « reprocherais » à ce roman, même si d'un autre côté, c'est une très bonne façon d'apporter de l'instruction historique, et plus précisément sur l'art, à travers un roman. le sujet n'est au fond qu'un prétexte pour montrer l'évolution du jeune Léonard, qui finit par admettre qu'en effet, il est très renfermé sur lui-même, incertain de ses capacités et qu'il se sent abandonné par son père, cet homme dont il ne sait rien.
J'ai beaucoup aimé ce roman, car il m'a surprise de bout en bout. Je ne m'attendais à rien de particulier en l'ouvrant, si ce n'était de découvrir une énigme dans l'oeuvre de de Vinci. J'ai appris énormément sur celui-ci et sur sa façon de peindre, au point que j'aurais presque préféré un roman écrit intégralement sur lui ! Mais l'histoire du jeune Léonard m'a touchée à sa façon aussi. certains personnages sont moins intéressants que d'autres, mais dans l'ensemble, on sent que l'autrice a déjà une bonne expérience littéraire derrière elle. le récit est fluide, les chapitres courts se lisent à une vitesse ahurissante, on passe les pages sans vraiment s'en rendre compte, jusqu'à atteindre les mots de la fin. Des mots touchants et pleins de sensibilité, qui nous renvoient à nous-mêmes bien que nous ne soyons pas tous des Léonard délaissés par leur père.
J'ai été très surprise en lisant les dernières pages. J'en ai d'abord voulu aux responsables car je trouvais que Léonard avait souffert pour pas grand-chose, mais après j'ai compris, et j'ai finalement bien apprécié la conclusion, car elle contenait aussi la maladresse de son père, ainsi que sa sensibilité et son amour.
En conclusion, la dernière énigme de Léonard de Vinci est un roman jeunesse passionnant qui parle de la vie de de Vinci et d'un tableau en particulier que je ne connaissais pas du tout. Ce roman parle aussi d'un jeune Léonard à notre époque, un adolescent qui doit faire le deuil de son grand-père, dont il était très proche, avec un père auprès duquel il se sent délaissé. C'est un récit d'enquête et de mystère, mais qui parle aussi de sentiments, de la vie et de la mort, de l'amour romantique et filial. Un récit que je conseille à ceux qui veulent s'instruire tout en voyageant dans les oeuvres du génial Leonardo da Vinci.
Lien : https://labraunblog.wordpres..
La dernière énigme est un roman qui mêle enquête, romance et mystère, le tout à petite dose à chaque fois. C'est l'histoire de Cecilia, d'une part, jeune femme de 17 ans qui a l'impression que sa vie est déjà terminée depuis que le Sforza s'est détourné d'elle, soi-disant pour se plier aux exigences de sa future épouse légitime. Cecilia est un personnage très intéressant. À la fois douce et ferme, elle possède une grande force de caractère qui va se révéler au fur et à mesure de ses rendez-vous avec Léonard de Vinci, sans qu'il y ait pourtant quoi que ce soit d'inapproprié entre eux.
Léonard de Vinci lui-même est présenté comme un homme amoureux de l'art et des belles choses, fasciné par la nature et les sciences. Un homme de talent, mais aussi déterminé, surtout quand quelqu'un s'évertue à le mettre sous pression pour qu'il change d'avis. J'ai aimé ce trait de caractère mis en évidence à plusieurs reprises, sa force et son dévouement à l'art.
Le jeune Léonard de notre époque est lui un adolescent complexe. Son grand-père, qu'il adorait comme un meilleur ami, est mort et ne reviendra plus. Tous deux aimaient passer du temps ensemble. Son grand-père lui inventait des énigmes à résoudre, lesquelles entraînait le jeune Léonard sur les traces de mystérieuses oeuvres d'art. Ainsi, ils partageaient une passion pour la peinture.
Le vieux Léonard I, le grand-père du héros, était ce qu'on appelle un oeil, entraîné à déterminer l'auteur d'une oeuvre peinte. Il analysait les tableaux et pouvait déterminer leur authenticité rien qu'en repérant des éléments caractéristiques, des signatures, des tics de peinture. Il pouvait démêler le vrai du faux.
Le jeune Léonard II, désespéré par la perte de son grand-père, reçoit soudain un e-mail provenant de l'adresse de celui-ci. Ce message l'enjoint à trouver la dame à l'hermine. C'est là que commence l'aventure. Bien entendu, Léonard ne va pas se lancer dans un scénario d'Indiana Jones ou de Tomb Raider. Malgré tout, après cette étrange découverte, il va décider de partir pour Cracovie, où il espère bien retrouver le fameux tableau de Cecilia… Car il se sent inexorablement attiré par elle !
Ainsi, il se lance sur les traces d'un mystère jamais résolu, mais il se lance surtout dans la quête de lui-même. Qui est-il, quelles sont ses véritables motivations et ambitions dans la vie ? Quel chemin va-t-il emprunter maintenant que son grand-père n'est plus là pour le guider ?
Léonard recherche donc autant une image paternelle que ce qu'il est réellement, même s'il n'en a pas conscience.
En fin de compte, ce qui se passe à l'époque de Léonard de Vinci est très intéressant, mais n'a pas véritablement d'impact sur la vie du jeune Léonard. C'est peut-être le seul élément que je « reprocherais » à ce roman, même si d'un autre côté, c'est une très bonne façon d'apporter de l'instruction historique, et plus précisément sur l'art, à travers un roman. le sujet n'est au fond qu'un prétexte pour montrer l'évolution du jeune Léonard, qui finit par admettre qu'en effet, il est très renfermé sur lui-même, incertain de ses capacités et qu'il se sent abandonné par son père, cet homme dont il ne sait rien.
J'ai beaucoup aimé ce roman, car il m'a surprise de bout en bout. Je ne m'attendais à rien de particulier en l'ouvrant, si ce n'était de découvrir une énigme dans l'oeuvre de de Vinci. J'ai appris énormément sur celui-ci et sur sa façon de peindre, au point que j'aurais presque préféré un roman écrit intégralement sur lui ! Mais l'histoire du jeune Léonard m'a touchée à sa façon aussi. certains personnages sont moins intéressants que d'autres, mais dans l'ensemble, on sent que l'autrice a déjà une bonne expérience littéraire derrière elle. le récit est fluide, les chapitres courts se lisent à une vitesse ahurissante, on passe les pages sans vraiment s'en rendre compte, jusqu'à atteindre les mots de la fin. Des mots touchants et pleins de sensibilité, qui nous renvoient à nous-mêmes bien que nous ne soyons pas tous des Léonard délaissés par leur père.
J'ai été très surprise en lisant les dernières pages. J'en ai d'abord voulu aux responsables car je trouvais que Léonard avait souffert pour pas grand-chose, mais après j'ai compris, et j'ai finalement bien apprécié la conclusion, car elle contenait aussi la maladresse de son père, ainsi que sa sensibilité et son amour.
En conclusion, la dernière énigme de Léonard de Vinci est un roman jeunesse passionnant qui parle de la vie de de Vinci et d'un tableau en particulier que je ne connaissais pas du tout. Ce roman parle aussi d'un jeune Léonard à notre époque, un adolescent qui doit faire le deuil de son grand-père, dont il était très proche, avec un père auprès duquel il se sent délaissé. C'est un récit d'enquête et de mystère, mais qui parle aussi de sentiments, de la vie et de la mort, de l'amour romantique et filial. Un récit que je conseille à ceux qui veulent s'instruire tout en voyageant dans les oeuvres du génial Leonardo da Vinci.
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