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Critique de latina


Un cri. Ce roman inspiré de faits très réels est un cri.
Le narrateur, un photographe norvégien, accompagne Magnus Wallace, le très controversé mais ô combien franc, rentre-dedans et défenseur de la planète, dans ses expéditions contre les pêcheurs de baleines. Il le filme, il capture aussi toutes les images de ces animaux magnifiques et de leur mise à mort effroyable. Sa petite équipe de Gaïa et lui affrontent les délinquants des mers soutenus par les entreprises et les dirigeants menés par le fric.

C'est l'occasion de lire de très belles pages sur la nature, sur le lien rompu entre l'homme et l'animal, sur notre avenir, sur le comportement inhumain et monstrueux de bêtise de ceux que l'on appelle hommes. Magnus Wallace tient des discours flamboyants et est charismatique. Comme tel, il a beaucoup de disciples, mais aussi beaucoup d'ennemis.

« Les hommes se comportent comme des égoïstes et des vandales. Ils se montrent cruels les uns envers les autres et ils le sont envers les animaux.
L'espèce humaine allie intelligence et agressivité à un degré si élevé qu'elle est en train de détruire la planète ».

Puisse ce discours faire prendre conscience à l'humanité qu'il est grand temps de se retourner et d'agir.

J'ai beaucoup aimé suivre ces passionnés, ces bouteurs de feu, et contempler au passage le spectacle éternel (éternel, vraiment ? ) de ces grands mammifères dotés d'émotions que sont les baleines.
« Ceux de la mer mouraient sans un bruit. Nous étions là pour crier à leur place ».
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