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Critique de YannC


Il est des artistes dont la vie disparaît complètement, reléguée derrière une oeuvre qui prend le pas sur l'individu et dont l'existence se voit drapée d'une légende. Cet artiste devient alors une sorte de prête-nom tant l'oeuvre parvient à se détacher de son créateur et, à l'instar de poètes tels que Homère ou Baudelaire, de romanciers et de peintres, Pablo Picasso entre dans cette catégorie : sa biographie, connue avant tout par des admirateurs du peintre ou des curieux, laisse place à des noms de tableaux et à une foule de sentiments ressentis par les spectateurs.

Il est vrai que Les Demoiselles d'Avignon ou Guernica, deux oeuvres majeures du XXe siècle, sont deux peintures totalement incroyables et hallucinantes, brisant les codes de l'objet « peinture ». La naissance du cubisme, dont les prémices furent développées par Cézanne avec l'impressionnisme et cette rupture dans la représentation de l'objet, puis celle du surréalisme donnent une nouvelle façon de percevoir le monde. Celui de Picasso transpire dans sa peinture, son intimité devient alors le moteur de sa créativité, lui dont la vie ne s'articule qu'autour de deux axes, comme le démontre avec brio Frédéric Ferney dans son nouvel ouvrage, paru aux éditions Rabelais : le travail, qu'il poursuit inlassablement, et les femmes, qu'il aime intensément.

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