AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de BobPolar


Glasgow. 1946. Douglas Brodie est fait-diversier à « La Gazette ». Il tente de s'adapter depuis son retour. Plus de galons, de régiment, après ces six années il fait « la queue avec les ménagères et les vieillards édentés pour recevoir une miche de pain... » Mais des événements vont lui remettre le pied à l'étrier. Tout d'abord avec un premier meurtre puis avec des tabassages sévères qui vont se succéder. McAllister, son confrère et dont il est l'adjoint, se réserve l'assassinat de l'élu local, lui va s'intéresser à ce qui ressemble à des règlements de compte. Avec l'aide de son amie Sam, avocate, il lance son enquête sur ces Marshals de Glasgow.

Dès les premières pages Gordon Ferris s'applique à nous épauler pour flairer les odeurs et cadrer les images de cette ville qui peine à reprendre une activité courante, s'applique à nous aider à prendre le pouls de ses habitants. Il y parvient avec une parfaite aisance. Les sempiternels rationnements, le chômage, un avenir sans horizon n'engendrent que des tensions, le désordre et la violence. Un mort. Des types méchamment démolis. Voila ce que la police va retrouver dans les rues de leur ville. Avec le crime de l'élu un lien pourrait s'établir avec le désir de reconstruction de la ville – et certainement le pognon en jeu – par son édile. Concernant ces pauvres gaziers meurtris, les coupables livrent leurs desiderata à Doug. Ce sont des messages hallucinés qu'ils transmettent via « La Gazette ». le voilà dans de beaux draps. Et ce ne sont pas ceux de Samantha avec qui elle avait tenté de sortir un bougre d'un mauvais pétrin sur la demande du dénommé Ismaël. Il s'avère que c'est le chef des Marshals de Glasgow. Ces vengeurs semblent avoir un penchant pour la Mésopotamie antique puisque appliquant les lois du code de Hammurabi. « Penny pourquoi tu grimaces ? » J'arrête de faire l'intéressant. le groupuscule s'inspire du précepte « Oeil pour oeil, dent pour dent ». Et ça fait du vilain.
La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2016/04/on-met-les-gaz-a-la-gazette.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
Commenter  J’apprécie          90



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}