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Critique de Davalian


Après un très bon contact avec un premier volume (sur quatre), c'est avec plaisir que s'enchaîne tout naturellement la lecture de ce deuxième volume. Hélas, l'enthousiasme va ici rapidement être douché, car cette suite paraît, pour l'essentiel, bien plus datée que le volume initial.

L'essentiel de l'intrigue va ici laisser la place à des récits indirects qui vont concerner deux personnages clés de l'intrigue : les deux filles de Nevers dont l'histoire va se croiser. Il y a bien quelques intérêts qui se dessinent : voilà l'auteur qui répond en partie à ce qu'à fait Lagardère pendant l'ellipse du premier volume et qui donne des précisions quand aux relations entre les deux jeunes femmes. Mais hélas, aujourd'hui, certains passages peuvent poser question.

Nous sommes ici clairement aux prises avec un romancier de son temps, qui écrit pour son public et qui a un regard, de son époque pour les femmes. Cela pourra aujourd'hui interroger et fait également le charme des classiques. En revanche certains passages anticipent déjà sur un dénouement qui semble ici se dessiner. Il n'est pas certains que ces pistes plaisent encore de nos jours.

Même s'il l'on peut souligner que l'auteur est talentueux, il faut bien reconnaître que ces passages ne sont pas les plus passionnants. Il faudra attendre le retour de deux personnages secondaires pour secouer un peu la lecture, avant de passer sur un événement mondain, là aussi traité sous le style de la description.

Même s'il s'agit d'un passage central, ce deuxième volume, apparaît aujourd'hui être un cran un dessous de ce qui a déjà été écrit et qui ne semble guère faire avancer l'intrigue. C'est pourtant un passage obligé avant de lire et d'apprécier la suite.
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