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Critique de BazaR


BazaR
09 février 2018
Commencer une nouvelle série BD ? Ooh, que ce n'est pas raisonnable !
Mais bon, l'interview de Denis-Pierre Filippi et Vincenzo Cucca sur le site ActuSF m'a tellement donné l'eau à la bouche que j'étais en passe de me noyer. Pour rester en bonne santé, je devais acheter ce premier tome de Colonisation.

Eh bien j'ai trouvé le contenu très bon, même si ce n'est pas le coup de coeur absolu. On est en plein space-opera. le pitch : fut un temps où les vaisseaux terriens emplis de colons sont partis coloniser les étoiles à bord d'engins plutôt lents. Pendant leurs voyages, les Terriens ont rencontrés une race extraterrestre, les Atils, qui leur a donné les moyens de voyager à travers des tunnels, trous de vers, appelez-les comme vous voulez. La seconde vague d'humains s'est donc installée un peu partout dans la galaxie, mais elle a perdu contact avec la plupart des premiers vaisseaux lents. Des équipes de l'Agence s'affairent donc à les retrouver. Et c'est une équipe de bleus, des cadets, que l'on va suivre. Ce n'est pas qu'une partie de plaisir car les vaisseaux lents intéressent de nombreux loulous contrebandiers : les écumeurs.

Explorations de mondes inconnus et combats tactiques entre équipe de l'Agence et écumeurs sont au programme. L'équipe de l'Agence est conçue comme une équipe de jeu de rôle, avec un rôle spécifique dévolu à chaque membre : l'agent de liaison, le doc, l'archiviste, le tacticien, l'armurier, le méca (sorte d'ouvreur de portes geek). La dimension réalité virtuelle d'inspiration Matrix est également très importante dans le récit.

Le nombre de personnages est important et ce premier tome de présentation n'a que le temps d'en approfondir un seul. J'espère que les autres auront droit à un focus qui nous permettra de comprendre d'où ils viennent et pourquoi ils ont choisi cette carrière. Il y a un manque émotionnel encore.

Le dessin aussi a devant lui un espace de progression. A base de brun et de bleu, il est timide, se restreint à des cases relativement petites alors qu'il veut souvent exprimer des décors assez grandioses. Quand on fait un plan large sur toute l'équipe sur une petite case, on ne distingue plus grand-chose.
Mais plus la fin approche et plus Vincenzo Cocca se détend et offre de l'espace à son art. On a même droit à un dessin pleine page.

J'ai donc confiance en l'avenir. Je lirai certainement la suite en espérant m'attacher un peu plus aux personnages.
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