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Critique de hellrick


Quoiqu'appartenant au grand coup artistique et (surtout ?) marketing « Rebirth », cette nouvelle livraison de Batman s'appuie sur ses acquis et sur le très long run de Scott Snyder (52 épisodes !) au cours duquel nous vîmes, entre autre, Gordon revêtir l'armure d'un nouveau Batman pour suppléer à l'absence d'un Bruce Wayne amnésique.
A présent, Bruce a récupéré la cape et forme un nouvel allié, Duke Thomas. Toutefois, lorsque des terroristes abattent un avion en plein vol, Batman doit se résoudre à se sacrifier pour sauver les passagers. le Chevalier Noir aurait péri sans l'intervention de deux nouveaux venus aux immenses pouvoirs, Gotham et sa soeur, Gotham Girl.
Les sept épisodes proposés vont donc tourner autour des relations entre le Caped Crusader et ses nouveaux alliés à qui il inspire une admiration sans borne. Bien sûr, tout cela va mal finir mais le scénariste se montre adroit dans la construction de son récit et rend le tout efficace et crédible. Les interventions, en filigrane, d'Amanda Waller et de deux méchants (le Psychopirate et Hugo Strange) sont par contre anecdotiques et peu convaincantes. A vrai dire, il eut été judicieux de s'en passer pour accentuer encore la relation particulière que noue Batman et son nouveau disciple, Gotham. L'histoire personnelle de ce-dernier, similaire à celle du petit Bruce, en fait une sorte de version 2.0. du Chevalier Noir…en gros un « super Batman » ayant des pouvoirs équivalents à ceux de Superman.
De son côté, Batman envisage de plus en plus sereinement sa fin prochaine, inéluctable (en réalité hautement improbable à moins d'un effondrement généralisé des ventes…mais passons) : n'ayant pas de pouvoirs surhumains il finira, fatalement, par tomber sur un adversaire dont il ne pourra venir à bout. D'où son envie de former des successeurs afin de passer le flambeau, que ce soit à Dick Grayson ou à d'autres, comme ce nouveau venu Duke.
Tout cela n'est pas follement original mais le récit se montre bien construit, sans « trous narratifs », sans cinquante références obscures (Grant Morrison, c'est de toi que je parle), sans un excès de violence ou un ton ultra sombre (Scott Snyder, c'est de toi que je parle) tout en restant adulte et intéressant. L'intrigue offre en outre une bonne caractérisation d'un Batman redevenu, enfin, à la fois détective, playboy, héros et formateur de ses jeunes associés. Et, sans être exceptionnel, le dessin est d'un bon niveau, ce qui permet quelques planches iconiques comme cette arrivée surprise de la League, menée par Superman, pour stopper Gotham.
Un bon début pour ce rebirth de Batman, en espérant que la suite soit à la hauteur…

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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