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Critique de Denis_76


Frédéric Moreau, un jeune homme qui monte à Paris en 1840, aurait pu rencontrer et être l'ami, ou le petit « frère » de Julien Sorel de Stendhal. Celui-ci aurait eu 10 ans de plus. Mais leur histoire a de nombreux points communs.
Mais Frédéric est accaparé par son ami Deslauriers, et surtout, il est amoureux de Mme Arnoux, alors que d'un autre côté, Julien Sorel, lui, est amoureux de Mme Rênal. Ces deux femmes ont des maris « machos », et elles sont toutes deux des femmes vertueuses.

Comme « Le rouge et le noir », c'est un roman social ;
Comme « Le rouge et le noir », cela se passe à Paris au XIXè siècle ;
Comme « Le rouge et le noir », le héros est un jeune intellectuel-dandy-amoureux d'une femme établie, et qui veut faire ses preuves dans la vie, mais ne sait pas trop comment, est un peu perdu...
Comme dans « Le rouge et le noir », on a une petite analyse politique du contexte français de l'époque : en 1840, sous Louis Philippe, c'est la lutte monarchistes / républicains.
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Mais aussi, comme « Le rouge et le noir », « L'éducation sentimentale » manque de contextualisation, avec un style trop riche, trop rapide, et ce manque de fluidité nous oblige à revenir en arrière.
Cependant, j'apprécie d'être vraiment rentré « dans le cerveau » de Frédéric Moreau, comme j'ai investi celui de Julien Sorel.

Pour l'un comme l'autre, est-ce une éducation ? Sont-ils « préparés » à affronter la vie ?
Le père de Julien s'est moqué de lui, celui de Frédéric semble inexistant, or un garçon, traditionnellement, se calque sur son père, ou l'affronte ....

Flaubert n'estimait pas Stendhal, mais il faut avouer qu'ils avaient de nombreux points communs, notamment pour la construction de ces deux ouvrages dont on vient de parler : )
Ahem... Il me reste à lire « La chartreuse de Parme » de l'un, et « Madame Bovary » de l'autre.... entre autres...
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