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Critique de dezecinte


J'ai eu du mal à entrer dans cette éducation sentimentale qui porte si bien son nom : après avoir passé les cent premières pages à m'ennuyer devant les états d'âme de cet homme sans qualités qu'est ce pauvre Frédéric, médiocrement intéressé par la question de savoir s'il va ou non, finalement, conclure avec Mme Arnoux, et éprouvant de telles difficultés à m'y retrouver dans la multitude de personnages secondaires que j'ai du prendre des notes, ce que je ne fais d'habitude jamais en lisant, je me suis laissé prendre par le style, les descriptions imagées de fêtes et de repas, le contexte insurrectionnel de la capitale (je recommande le passage hilarant où un espagnol déboule dans un club révolutionnaire pour y tenir un discours dans sa langue natale, bien sûr non traduit sinon ce serait moins drôle), pour finir bouleversé par la mélancolie profonde qui imprègne magnifiquement la dernière partie. Alors, au bout du compte ? Un chef d'oeuvre.
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