AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Hugo


Que les temps ont changé depuis que Emma fit scandale et voeux de lubricité dans cette France bien pensante ou la femme se conjugue à la potiche, reine mère de son domicile, astiquant son ennui d'une société à la gloire des hommes bien portés sur leur nombril qu'il distingue à peine sur une épaisse couche d'imbus bedonnant qui se nombrilise dans une société ou les couilles dictent les conventions entre deux nichons maternels qui leur rappelle au combien ils sont forts, et indispensables à la survie de notre espèce…

Ça fait un moment que j'ai lu ce bouquin, trop jeune certainement pour y trouver un quelconque intérêt pornographique laissant cours à mon adolescence corrompue par cette main entreprenante qui n'y trouvait qu'un ennui profond entre deux pages de sopalin…

Ah l'adultère, l'infidélité, ou euphorie orgasmique d'un cinq à sept drapé dans un hôtel romantique enivré d'une routine pépère, le cul affalé dans le canapé à se bercer d'illusions machistes, éduqué depuis tout petit à considérer pour acquis cette douce femme délicieuse qui partage votre ennui dans la joie et la maternité….

Mais messieurs les temps ont changé, la femme s'émancipe dans des draps de soie, elle aspire à mouiller pour son indépendance, celle réservée aux hommes depuis trop longtemps, héros de conquêtes asservies à leurs désirs les plus virils, mais elles aussi aimeraient pouvoir profiter, agenouillées subissant la vindicte masculine qui impose ses règles de bonne conduite sous couvert d'une légitimité imposée, larguant leur semence sur les valeurs fondamentales inventées :

« Papa ce héros, maman cette salope… »

Drôle d'idée que de croire à l'unique et précieux ennui qui viendra un jour l'autre pompé votre quotidien, à cette compagne qui vous faisait tant bander avant que la fée routine ne transforme le prince et la princesse en deuxième roues du Carrosse… aujourd'hui les femmes veulent participer à l'orgie lubrique, croquer dans la pomme un soir de désir, de fantasme, cédant à la luxure, abandonnant homme et enfant pour les plaisirs de la chaire défendue, réservée honteusement à l'élite masculine qui se pavane de milles aventures levretantes…

Mon père était un macho, bien qu'il ne soit pas mort, il n'est plus que l'ombre de lui-même m'imposant à juste titre l'emploi de l'imparfait, pourtant j'ai toujours considéré la femme à sa juste valeur, à l'égal des hommes, je ne comprendrais jamais cet acharnement d'enculé de sa race dont elles ne sont que les victimes d'une force physique plus avantageuse…

L'infidélité et entrée dans les codes de bonne conduite, aussi bien pour les femmes que pour les hommes, ne serait-ce que pour tromper l'ennui d'une vie monotone, pour se flatter l'égo, pour s'astiquer l'orgueil, ou même par amour, ce qui fit scandale à l'époque est rentré dans les moeurs de notre société, parfois douloureuse, elle s'enivre de toutes nos illusions perdues, élevé dans la croyance égoïste que vous êtes l'élu de toute une vie, alors que la bite du voisin vous fait de la mouille, inutile de résister à l'appel des désirs interdits qui nous enfermeraient dans les regrets, ridé par las années qui passent à se damner la liberté pour une croyance populaire qu'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant…

Il reste du chemin à faire pour considérer cette grâce féminine aux courbes délicieuses comme ce bonheur sucré dont nous sommes les bourreaux et non les enfants apeurés qui tétaient encore hier l'essence de la vie…

A plus les copains
Commenter  J’apprécie          573



Ont apprécié cette critique (51)voir plus




{* *}