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Critique de JML38
J'ai découvert avec ce roman l'auteur Marcello Fois et Giacomo Curreli son commissaire sarde.
N'étant manifestement pas en odeur de sainteté auprès de sa hiérarchie, celle-ci s'ingénie à l'éloigner de sa Sardaigne adorée et de sa famille en lui proposant une ballade dans des villes plus au nord comme Rome, Fidenza, Parme, et Turin.
Accompagné de Marchini, un fidèle sergent romain qui lui sert à la fois d'adjoint, de confident, de souffre-douleur et d'ami, il va se trouver confronté à plusieurs affaires de nature très variable et passablement complexes.
Un recueil qui débute par deux courts récits qui ne sont pas vraiment des enquêtes mais plutôt des situations où l'irrationnel domine et où règne un surnaturel quelque peu absurde, comme une conversation téléphonique d'une dame avec un mari fraîchement enterré... avec son portable dans sa poche bien entendu.
Dans la même veine, une nouvelle que j'ai trouvée des plus réussies nous plonge dans une histoire franchement fantastique, à l'origine historique, au dénouement très étonnant, dans laquelle le commissaire doit faire preuve de beaucoup de largesse d'esprit.
Largesse d'esprit également dans un autre récit, mais surtout pour son épouse qui se demande si son commissaire de mari n'est pas sujet à des hallucinations et des crises de somnambulisme.
Les dernières affaires que contient ce recueil sont plus classiques et permettent au commissaire de faire appel à toute sa perspicacité pour déjouer une complexe affaire de crime maquillé en suicide - ou l'inverse -, et mettre en défaut deux criminels à l'esprit particulièrement retors sans se laisser influencer par des apparences trompeuses.
Entre chaque nouvelle de courts intermèdes épistolaires nous donnent des informations sur les états d‘âme des deux policiers.
Une lecture très agréable en raison de la variété des genres abordés et du style de l'auteur, léger et efficace.
N'étant manifestement pas en odeur de sainteté auprès de sa hiérarchie, celle-ci s'ingénie à l'éloigner de sa Sardaigne adorée et de sa famille en lui proposant une ballade dans des villes plus au nord comme Rome, Fidenza, Parme, et Turin.
Accompagné de Marchini, un fidèle sergent romain qui lui sert à la fois d'adjoint, de confident, de souffre-douleur et d'ami, il va se trouver confronté à plusieurs affaires de nature très variable et passablement complexes.
Un recueil qui débute par deux courts récits qui ne sont pas vraiment des enquêtes mais plutôt des situations où l'irrationnel domine et où règne un surnaturel quelque peu absurde, comme une conversation téléphonique d'une dame avec un mari fraîchement enterré... avec son portable dans sa poche bien entendu.
Dans la même veine, une nouvelle que j'ai trouvée des plus réussies nous plonge dans une histoire franchement fantastique, à l'origine historique, au dénouement très étonnant, dans laquelle le commissaire doit faire preuve de beaucoup de largesse d'esprit.
Largesse d'esprit également dans un autre récit, mais surtout pour son épouse qui se demande si son commissaire de mari n'est pas sujet à des hallucinations et des crises de somnambulisme.
Les dernières affaires que contient ce recueil sont plus classiques et permettent au commissaire de faire appel à toute sa perspicacité pour déjouer une complexe affaire de crime maquillé en suicide - ou l'inverse -, et mettre en défaut deux criminels à l'esprit particulièrement retors sans se laisser influencer par des apparences trompeuses.
Entre chaque nouvelle de courts intermèdes épistolaires nous donnent des informations sur les états d‘âme des deux policiers.
Une lecture très agréable en raison de la variété des genres abordés et du style de l'auteur, léger et efficace.
