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Critique de Davalian


Depuis 1989, Ken Follett est revenu plusieurs fois nous proposer un roman qui se déroule ou qui fait référence à Kingsbridge. L'année 2023 aura vu la parution du cinquième volume.

Comme les précédents il n'est pas strictement indispensable d'avoir lus les volumes précédents pour être à son aise ici. Cela dit, il serait dommage de passer à côté de plusieurs chefs d'oeuvre. de manière générale, en dehors de clins d'oeil et du dénouement, l'intrigue aurait tout aussi bien pu se dérouler ailleurs en Angleterre.

Comme dans le volume précédent, il ne faudra pas s'attendre ici à un fil rouge qui prendra la forme d'une construction matérielle. S'il y bien quelque chose qui se construit, ce ne sera pas un monument mais une nouvelle classe sociale : les ouvriers. La condition ouvrière, et dans une certaine mesure l'exode rural, sera ici au centre de l'intrigue.

Comme de coutume, le talent de l'auteur et de ses traducteurs en langue française nous emporteront dans un roman facile à lire, dans lequel nous entrons facilement qui nous conduira de chapitres en chapitre dans ce pavé de près de 900 pages (en grand format).

La lecture est plaisante mais les habitués de l'auteur pourront être ici quelque peu déçus. Nous avons ici droit à un longue intrigue qui propose de nombreuses sous-intrigues. Tout cela est riche, l'on ne s'ennuie pas, même si tout cela semble cousu de fil blanc. Les histoires, les rapports entre les personnages paraissent suivre un schéma bien établi et les développements sont assez prévisibles.

Les personnages sont intéressants à suivre mais paraissent soit stéréotypés soit schématisés. Nous avons ici aux grands classiques de l'auteur.

Il faudra véritablement attendre la dernière partie de l'oeuvre pour être surpris. Celle-ci se déroule dans un ailleurs surprenant. L'auteur nous régale d'un épisode historique mais hélas au prix d'invraisemblances liées aux personnages. Dommage… car cette partie là est la meilleure et la plus réussie.

Sans être le meilleur ouvrage de Ken Follett, Les armes de la Lumière reste un bon roman à condition d'apprécier l'auteur.
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