Tous nos étés

Merci à Babelio et aux Editions Robert Laffont Québec pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la masse critique privilégiée.
J'ai mis un certain temps pour lire ce roman, ce qui n'est pas bon signe pour un roman feel good.
Un roman qui se situé sur deux périodes « plus tôt » et « aujourd'hui ».
Perséphone, plus communément surnommée Percy ou Perse ou tout simplement P. reçoit un appel téléphonique de Charlie l'informant du décès de sa mère Sue.
Qui est Charlie, qui est Sue ? Il faut partir plus de 10 ans en arrière pour se remémorer le début de cette histoire. Percy habitait à Toronto mais passait tous ses étés et autres congés dans la maison que ses parents avaient acheté à Barrys'Bay au bord d'un lac dans l'Ontario. Charlie quant à lui habitait dans ce bourg, sa mère y tenait un restaurant. Charlie a un frère Sam, qui fut le grand amour de Percy.
Ils ont rompu il y a 12 ans et, ont tous les deux eu beaucoup de mal à s'en remettre. Alors me direz-vous pourquoi ont-ils rompu puisqu'ils sont, apparemment, encore amoureux ? Bonne question !
Il faut lire une bonne partie du livre pour trouver la réponse à cette question (même si on s'en doute un peu). Il faut dire que l'auteure fait durer le plaisir (si plaisir il y a !). Ça traîne, ça dure, ça piétine. Ils sont compliqués nos amoureux et aiment tourner autour du pot !
Inutile de vous dire que je me suis un peu ennuyée, je pense que vous l'aurez compris. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? C'est un peu leur devise et ce sur les deux périodes.
Quand on m'a proposé cette lecture, j'attendais une lecture plus profonde, plus élaborée ; j'avoue avoir été très déçue. Malgré tout ça se lit bien, l'écriture est fluide et agréable, mais le sujet un peu trop plat.
Et pour conclure je vous donne ma pensée en refermant ce livre : tout ça pour ça !