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Critique de man73
La Spirale du Mal, semble suivre le destin croisé de Gaxuxa Elissalde et d'une partie de son entourage. Femme d'affaire à succès, élue politique de premier plan à qui tout réussit, jusqu'à en faire une candidate crédible à la présidentielle, son destin personnel se trouve briser à plusieurs reprises dans ce roman sur fonds de ce qui pourrait apparaître dans un premier temps à un complot politique, avant de s'inscrire dans un second temps dans une série de dommage collatéral sur fonds de terrorisme.
Je remercie Babelio pour m'avoir fait découvrir ce Roman grâce à Masse Critique. L'édition est propre et vise à limiter la consommation d'encre et de papier. En cela nous pouvons féliciter l'éditeur pour la qualité de son travail et de son engament.
Concernent le livre, j'ai eu du mal a accroché au début. Les premières pages se perdent parfois dans des détails superflus qui m'auraient perdu si je n'avais pas eu mon engagement « masse critique » : long monologue qui rend la lecture compliquée, l'attachement de l'auteur à citer les marques de véhicules, hélicoptère, autres.
Puis ensuite, ce livre se perd à multiplier les trames narratives sans vraiment prendre le temps de les développer. A peine les enjeux sont posés, que la trame est terminée et one passe à la suivante, voire s'oublie. Par exemple l'histoire commence sur une convocation du personnage principal à une audition libre pour une affaire de Traffic d'affluence ou corruption dans le cadre de l'exercice d'un mandat. Cette histoire se résout en quelques page et une simple audition de quelques heures. Alors qu'une histoire de machination politique aurait pu en faire un livre à part entière, il ne s'agit que d'une parenthèse visant à introduire certains personnages. On y fait brièvement référence par la suite et on l'oublie. Et il en va de même pour toutes les histoires de la première partie du livre. La suite du livre s'oriente ensuite vers une analyse politico-sociale de l'islamisme radical.
Je trouve également que le livre oublie de poser les protagonisme et de les rendre attachant ou détestables, Ils sont juste là !! Il faut aimer Gaxuxa parce qu'elle a du charisme et que tout le monde l'aime. On oublie même de présenter celui qui semble être le narrateur. Mais bon, vu que c'est une ancienne star du JT ; pas besoin !!!
De même, la seconde partie du livre présente en quelques pages un groupe d'individus se convertissant très rapidement à l'islamisme radical jusqu'à s'engager activement en faveur d'un « califat » situé en Syrie et peut être pire encore. En oubliant de vraiment développer la psyché et le parcours de chacun de ces personnages, difficile de comprendre ce qui les amène là où vas l'histoire. Au regard du titre du livre, j'aurai aimé plus de détail au lieu de s'attarder sur la simple histoire du bien contre le mal, ou du bien contre le mal.
Ce mode « TGV de la narration » est d'autant plus troublant que l'auteur semble s'attacher aux détails et s'attacher à s'inspiré de « fait de société d'une douloureuse réalité » comme le précise le synopsis. J'ai parfois l'impression qu'il cherche à rattacher le lecteur vers les évènements de la seconde moitié des années 2010, pour ensuite mieux véhiculer une opinion politique.
En bref, un livre avec beaucoup de potentiel qui doit pouvoir satisfaire les impatients qui aiment les histoires courtes qui se lisent rapidement et ancré dans la réalité. Ce n'est malheureusement pas mon cas.
Je remercie Babelio pour m'avoir fait découvrir ce Roman grâce à Masse Critique. L'édition est propre et vise à limiter la consommation d'encre et de papier. En cela nous pouvons féliciter l'éditeur pour la qualité de son travail et de son engament.
Concernent le livre, j'ai eu du mal a accroché au début. Les premières pages se perdent parfois dans des détails superflus qui m'auraient perdu si je n'avais pas eu mon engagement « masse critique » : long monologue qui rend la lecture compliquée, l'attachement de l'auteur à citer les marques de véhicules, hélicoptère, autres.
Puis ensuite, ce livre se perd à multiplier les trames narratives sans vraiment prendre le temps de les développer. A peine les enjeux sont posés, que la trame est terminée et one passe à la suivante, voire s'oublie. Par exemple l'histoire commence sur une convocation du personnage principal à une audition libre pour une affaire de Traffic d'affluence ou corruption dans le cadre de l'exercice d'un mandat. Cette histoire se résout en quelques page et une simple audition de quelques heures. Alors qu'une histoire de machination politique aurait pu en faire un livre à part entière, il ne s'agit que d'une parenthèse visant à introduire certains personnages. On y fait brièvement référence par la suite et on l'oublie. Et il en va de même pour toutes les histoires de la première partie du livre. La suite du livre s'oriente ensuite vers une analyse politico-sociale de l'islamisme radical.
Je trouve également que le livre oublie de poser les protagonisme et de les rendre attachant ou détestables, Ils sont juste là !! Il faut aimer Gaxuxa parce qu'elle a du charisme et que tout le monde l'aime. On oublie même de présenter celui qui semble être le narrateur. Mais bon, vu que c'est une ancienne star du JT ; pas besoin !!!
De même, la seconde partie du livre présente en quelques pages un groupe d'individus se convertissant très rapidement à l'islamisme radical jusqu'à s'engager activement en faveur d'un « califat » situé en Syrie et peut être pire encore. En oubliant de vraiment développer la psyché et le parcours de chacun de ces personnages, difficile de comprendre ce qui les amène là où vas l'histoire. Au regard du titre du livre, j'aurai aimé plus de détail au lieu de s'attarder sur la simple histoire du bien contre le mal, ou du bien contre le mal.
Ce mode « TGV de la narration » est d'autant plus troublant que l'auteur semble s'attacher aux détails et s'attacher à s'inspiré de « fait de société d'une douloureuse réalité » comme le précise le synopsis. J'ai parfois l'impression qu'il cherche à rattacher le lecteur vers les évènements de la seconde moitié des années 2010, pour ensuite mieux véhiculer une opinion politique.
En bref, un livre avec beaucoup de potentiel qui doit pouvoir satisfaire les impatients qui aiment les histoires courtes qui se lisent rapidement et ancré dans la réalité. Ce n'est malheureusement pas mon cas.
