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Critique de Casstofly


J'ai reçu ce romain à l'occasion de la masse critique, je remercie donc la maison d'édition pour son envoi.

Guxuxa Elissalde, basque ; patronne d'un groupe industriel et favorite du président de la république pour lui succéder ; est soudainement visée dans une enquête de corruption.
Une fois ce problème résolu, de nombreux évènements et drames vont ponctuer le quotidien de la future candidate aux élections présidentielles.
Enjeux politiques, amitiés de plus ou moins longues dates ; la vie de Guxuxa va être de nombreuses fois ébranlée.
Le roman nous propose de suivre Guxuxa dans son quotidien de femme politique. Et sur l'épée de Damoclès qu'elle a (sans le savoir) sur la tête...

Si l'intrigue de départ est haletante et plutôt bien amené avec cette histoire d'accusation de corruption ; très rapidement le roman perd de son intérêt jusqu'à devenir long et ennuyeux.

Il est rare que je n'accroche pas à un roman, mais là ; beaucoup de choses m'ont déplus.
Tout d'abord - peut être l'aspect le plus important à mes yeux - les personnages. Ils sont très nombreux (un nouveau à chaque chapitre une bonne partie du roman), mais aucun, même Guxuxa ne m'a provoqué une quelconque émotion. C'est froid, impersonnel ; je ne me suis attachée à personne dans ce roman.

Ensuite, le déroulement des évènements. Au départ c'était très prenant ; mais rapidement on vire dans les clichés "terrorisme/politique". L'histoire, bien que dramatique ne m'a encore procurée aucune émotion. J'ai pourtant apprécié les premiers passages du livre où il arrive des mésaventures aux proches de Guxuxa.

Enfin, l'écriture générale. C'est pourtant très fluide et on voit que l'auteur connait parfaitement les sujets abordés dans son livre (politique, randonnée, terrorisme...). le problème sont les (trop) nombreuses descriptions techniques. A longueur de pages, on retrouve des organismes et organisations (policières, de renseignements etc...) avec leurs abréviations. Cela m'a coupé dans l'histoire à chaque fois. J'avais parfois davantage l'impression de lire un cours de droit que d'être plongé dans un roman. A cela s'ajoute les termes toujours trop techniques et détaillés des véhicules, des armes, du matériel de randonnée... le tout alourdissant trop le récit.

Je pense que cela a détaché l'auteur de ses personnages ; et cela se ressent sur le lecteur.


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