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Critique de batlamb


On l'oublie parfois mais Franquin n'était pas le père de Spirou et Fantasio. Et dans cet ultime album signé de son nom, son refus de paternité tourne au sabotage parodique. Les deux héros subissent toutes sortes de singeries, infligées par les authentiques bébés de Franquin : Gaston Lagaffe, le Marsupilami et bien sûr Zorglub, le plus gros bébé du lot. Autrefois juvénile par sa mégalomanie, le Z adopte littéralement la mentalité d'un nourrisson, héritée de sa dernière défaite en Palombie. Les gags sont simples mais très efficaces, fondés sur une frénésie et un mouvement constant, qui évoquent certains films muets comme ceux de Buster Keaton, ou plus explicitement le cuirassé Potemkine, via une course-poursuite impliquant un landau. La passion de Franquin pour les engins motorisés donne lieu à des dérapages tout juste contrôlés : l'auteur est clairement tenté de mal finir son histoire (sans doute encore une de ses idées noires), mais se ravise, dernier pied-de-nez adressé au lecteur avant d'aller se consacrer à Gaston.
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