AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Enroute


En 1884, Frege se triture le ciboulot dans tous les sens pour comprendre comment on peut ajouter des choses similaires, des "1", pour désigner des choses différentes (des tomates par exemples, qui sont toutes différentes les unes des autres).

Il m'apparaît que Frege ne conçoit pas le chiffre comme une grandeur et qu'il veut absolument que "1" soit "quelque chose". D'où la difficulté. Il me semble qu'on est revenu au Moyen-Âge où les chiffres sont des substances et où on ne sait pas compter autrement qu'avec les choses sous les yeux... Descartes avait pourtant dissocié dans ses notations algébriques la grandeur de la chose (éventuelle) qu'elle représente... C'était il y a trois siècles... (un peu plus un peu moins). Par ailleurs le ton très agressif et négatif de Frege révèle une posture sceptique (et pourquoi d'abord "3=-1" ce ne serait pas vrai ?, suggère-t-il) qui n'invite décidément pas à le suivre dans ses élucubrations psycho-"illogiques"...
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}