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Critique de Meygisan


Après avoir vu le film adapté de ce roman, je tenais à lire celui ci, ne serait ce que pour espérer que la mythologie abordée par le film soit plus développée dans le roman. Car j'y est trouvé des choses intéressantes mais à peine ébauchées, comme dans la plupart des films. Nous avons donc là un énième roman à classer aux côtés des Hunger games, Harry Potter, le labyrinthe et autres Percy Jackson, romans à destination d'un public largement adolescent.
Je prend la liberté de construire cette critique de manière à établir un parallèle film/roman. Je tenterai de donner les différences les plus marquantes, selon moi, sans oublier que la critique porte sur le livre et non le film.
Avant d'entamer ce bouquin, j'ai en tête une histoire qui s'adresse à des ados de 15 ans en moyenne, le film utilisant des acteurs de cet âge là. Grande est ma surprise lors de la lecture des premières pages, puisque le style s'adresse plus à une moyenne d'âge de 2 à 3 ans plus jeune, voire plus. Et mon constat se confirmera tout au long du livre. Ceci est renforcé dans le traitement de l'histoire d'amour entre le héros et sa copine, qui est véritablement gnan gnan et qui à mon avis forcerait les ados de 15 ans à rire et même à se moquer. Je note une des plus grandes différences entre les deux supports. Là où le film situe son histoire au collège américain, équivalent du lycée chez nous en France, avec des réactions bien appropriées, le bouquin, lui, joue le décalage et prend ses héros pour des gamins de 10 ans.
Autre différence dans le déroulement de l'histoire; le film reprend en grande partie le déroulé du livre mais oublie presque totalement toutes les allusions, pour certaines très évocatrices, à l'histoire des Loriens, perdant ainsi tout le côté intéressant de la mythologie mise en place. Les nombreuses allusions faites par Henri, le mentor de Quatre ( ou John Smith) apportent une véritable richesse au récit et développe l'histoire et donc l'intérêt de celle ci. de plus, ces allusions préparent le lecteur à la suite et promet un développement encore poussé. Ce qui est loin d'être le cas du film qui ne joue que les cartes action et amourette ado de base.
L'autre principale différence porte sur le traitement des Mogadoriens. Dans le film, ils ne sont pas très développées et ne sont présents à l'écran que pour faire valoir les actions du héros et comme ressort tragique à l'histoire. Dans le bouquin, ils sont beaucoup plus développés mais moins bien caractérisés. On y trouve des " bêtes" différentes, des soldates et des éclaireurs Mogadoriens aux rôles précis et définis. Ils sont moins bien caractérisés dans le sens où, contrairement au film, ils ne sont pas individualisés. pas de chef, pas de personnalités qui ressort, alors que le film, lui, présente un chef bien distinct et lui assigne même une scène de torture qui montre tout le potentiel sauvage de la race.
Le dénouement est également traité différemment, notamment dans la place accordée aux protagonistes et plus précisément dans le rôle jouée par numéro Six... mais je n'en dirais pas plus pour ne pas risquer de trop en dévoiler.
Enfin un point commun, qui est plus expliqué dans le livre. Cette fameuse série de chiffre, qui est sensée tenir une place importante et même être le fil rouge de l'histoire, se limite à un simple sortilège interdisant aux Mogadoriens d'éliminer les Loriens de n'importe quelle manière; ils ne peuvent les tuer qu'en suivant l'ordre arithmétique en commençant par le premier...!!! C'est un peu léger non!!?? Même pour un bouquin pour ados!!
Bref je lirais la suite en espérant que le style évolue un peu, que la mythologie soit développée efficacement, et que le lecteur soit pris un peu moins pour un naïf...
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