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Critique de Bazart


La narratrice du nouveau roman d'Arnaud Firedmann, la femme d'après, n'est jamais nommée.

On sait en revanche car le roman commence ainsi, qu'un soir d'août 2009, à Montpellier, où elle est venue retrouver son amour d'il y a vingt an, elle s'apprête à regagner sa voiture lorsque quatre jeunes types la croisent.

"C'est pas prudent de se balader toute seule, comme ça, la nuit, Madame", lui lance l'un d'eux, visiblement le leader du groupe . "Tu me réponds, connasse ?" insiste-t-il. Elle ne perd pas contenance, engage le dialogue, ils passent leur chemin.

Mais le lendemain, notre quadragénaire apprendra qu'une jeune fille a été poignardée à mort cette nuit-là dans le même quartier.

Et que l'assassin est bien "le meneur" qui l'avait interpellée avant.

Pourquoi en a-t-elle réchappé ? Est-ce à cause de son âge ? Ce drame qui aurait pu être le sien va l'obséder au-delà du raisonnable, charriant culpabilité et questionnements, ravivant aussi des blessures anciennes.

L'auteur démonte la mécanique de l'agression et ses répercussions sur la psyché de son personnage à l'aide d'une écriture dénuée de tout gras mais qui ne refuse pas l'empathie.

Un texte qui aborde des thématiques tabous avec beaucoup de finesse psychologique et une plume précise et percutante. suite de l'article sur le blog
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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