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Critique de UnKaPart


Le Signe des Ténèbres ouvre le bal pour présenter les personnages principaux de la série : le mystérieux demi-elfe Whismerhill, l'elfe roublard et malicieux Pile-ou-Face, le chef de guerre demi-ogre Ghorghor Bey, l'amazone Feidreiva (diminutif Fey, rebaptisée Feydriva dans certains tomes, passée à la postérité sous le nom de Feydreiva).
L'ambiance à la fois truculente et sombre est très marquée par le jeu de rôle : classes de personnages à la Donjons & Dragons, violence, magie, grosbillisme, humour potache…
L'univers esquissé pose les premiers jalons des forces (l'empereur Haghendorf, l'Oracle, la prophétie, la Lune Noire sous la houlette d'Haazheel Thorn) qui entourent et dépassent la petite bande de héros.
Ça va vite, parfois un peu trop puisqu'on ne sait rien ou presque des protagonistes. Leurs relations se nouent vitesse grand V sans construction en profondeur (le lien de Wis avec son mentor Hizin aurait gagné à être développé, idem pour Fey avec laquelle il se contente de tirer des coups). Mais ça fonctionne, grâce au dynamisme et à l'esprit décomplexé de l'ensemble.
Un démarrage péchu et un de mes tomes préférés, celui avec lequel tout a commencé.


Après le périple au sein de la compagnie d'écorcheurs de Ghorghor Bey, le Vent des Dragons redescend à la petite échelle d'un groupe restreint à Whismermill, Pile-ou-Face et Fey, rejoints par le samouraï Murata et les improbables jumeaux Nasha et Goum (une gamine et un Ghorghor bis).
Entre dragons, magiciens, bagarres d'auberge et quêtes, on retrouve les ingrédients d'une fantasy classique mais avec son truc à elle, aussi bien côté graphisme que dans son ambiance torturée.
Outre les aventures rocambolesques de la joyeuse bande, l'intrigue principale se met petit à petit en place en glissant quelques éléments sur la Lune noire, les dissensions internes de l'Empire (ah, Fratus Sinister, fieffé gredin…) et les manipulations démoniaques.
L'histoire parvient à alterner scènes épiques et notes d'humour sans virer à la foire. Recentrée sur quelques personnages, elle sait bien les mettre en valeur. On tient là un des meilleurs tomes de la série.


Dans La Marque des Démons, Whismerhill et sa bande poursuivent leur périple. Après avoir quêté l'Oracle dans le tome précédent, les y voici rendus… et la scène d'ouverture fait pshit. La faute à l'Oracle qui fait ce que font tous ses congénères dans toutes les oeuvres : ne rien dire. Ça vaut le coup d'être omniscient ! Marre de ce ressort narratif à deux ronds sur l'air de “je sais des tas de choses mais je ne révèlerai rien” !
Scène courte, par chance, et la suite de l'album rattrape le niveau avec son lot de retrouvailles, de rencontres (dont la succube en couverture) et de pertes (adieu Fey, personnage aussi emblématique que sous-exploité).
La Lune Noire qui donne son nom aux Chroniques occupe de plus en plus d'espace, signe que l'intrigue globale avance. Tous les protagonistes rêvent de se crever les uns les autres, de l'empereur vieillissant aux comploteurs rassemblés autour de Fratus Sinister. Bref, les choses se mettent en place en prélude à un formidable festival de coups fourrés.
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
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